Redynamiser et renforcer la coopération entre le Cameroun et l’Allemagne. C’est dans cette optique que le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, (Minepat) et les partenaires allemands au développement se sont réunis, dans le cadre des consultations intergouvernementales entre ces deux pays. Le but de ces travaux est l’élaboration des orientations pour le projet cycle triennal de coopération qui couvrira la période 2017-2019. Ces réflexions sont menées dans la perspective de l’achèvement en décembre 2016, du cycle de coopération en cours.
Doté d’une enveloppe de près de 98.5 millions d’euros, soit 65 milliards de F CFA, le programme 2014-2016 s’est matérialisé par diverses activités de coopération techniques et financières. Conclu en mai 2014, il porte sur trois pôles prioritaires. Le premier, la gestion des ressources naturelles représente 40 % des activités de coopération entre le Cameroun et l’Allemagne. L’accent est mis sur la coopération
technique dans la mise en œuvre des sous-stratégies «forêt et environnement vert». « Les priorités de l’Allemagne restent dans le secteur vert, la forêt, la conservation de la biodiversité parce que c’est une tache globale, non seulement bilatérale et nationale pour le Cameroun», a souligné le Dr. Christoph Kohlmeyer, chef de la délégation allemande.
Le pôle gouvernance, décentralisation et développement local et le pôle développement rural sont également en évaluation. Selon l’ambassadeur de l’Allemagne, Holger Mahnicke, la réduction de la pauvreté reste l’une des préoccupations dans la coopération allemande au Cameroun. Il estime que «grâce à son fort potentiel agropastoral, la population rurale peut booster son développement».
Du côté du gouvernement camerounais, l’avenir s’annonce sous de meilleures auspices, tel qu’affirmé par Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du Minepat qui présidait la cérémonie d’ouverture. « Le cycle qui est sur le point de s’achever a vu des actions être réalisés et qui ont porté beaucoup de fruits pour le développement de la population. Il y a un certain nombre de problèmes, notamment le suivi et les lenteurs dans l’exécution des projets, mais dans l’ensemble l’évaluation est bonne».