Un avenant à l’Accord de siège a été signé, la semaine dernière, au ministère des Relations extérieures.
Depuis près de 25 ans que le Cameroun et le Fonds mondial pour la nature (WWF en anglais) collaborent, les résultats sont probants en matière de conservation de la faune et de la flore et de la préservation de l’environnement.
« Entre autres, le développement et la mise en œuvre du plan de convergence de la Commission des forêts d'Afrique Centrale, les progrès faits dans la lutte contre la criminalité faunique, la génération des revenus pour les populations riveraines des aires protégées… ». L’énumération est de Timothy Geer, directeur des partenariats publics à WWF International.
C’est ainsi qu’en 2004, il y a onze ans, le Cameroun signait un Accord de siège avec WWF (institution dont le prince Philip, Duc d’Edinburg est le président émérite). Entre-temps, un changement est intervenu dans l’organigramme de l’organisation.
Le Cameroun n’abrite plus le siège des activités sous-régionales de l’organisation. Mais, la représentation camerounaise de WWF est désormais régionale. En d’autres termes, le Bureau WWF de Yaoundé est l’antenne du tout nouveau Bureau Afrique. Une extension de mandat qui valait bien une adaptation des liens diplomatiques avec le pays.
Mercredi 1er juillet donc, Pr. Pierre Moukoko Mbonjo et Timothy Geer (venu du siège suisse) ont paraphé l’avenant de l’Accord de siège qui liait depuis 2004 les deux parties.
Outre le fait que cela représente une reconnaissance pour le travail de WWF au Cameroun et en Afrique, il y a des avantages à la clé. Parmi ceux-ci, les exonérations du paiement de la TVA ou des taxes douanières en important des biens mobiliers et immobiliers pour l’équipement des locaux et pour le service.