Les couloirs du pouvoir au Cameroun résonnent d'échos tendus alors que le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, se trouve au centre d'une controverse. La tension a atteint son paroxysme après que Ngoh Ngoh a soumis une troisième proposition de nomination pour le poste de directeur général de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) au président Paul Biya. Cette nomination vise à remplacer Maxime Eko Eko, qui est en détention depuis plus de huit mois dans le cadre de l'affaire de l'assassinat de Martinez Zogo.

Le nom de James Elong Lobe a été avancé par Ngoh Ngoh pour combler le poste vacant à la tête de la DGRE. Cependant, les récentes réactions de Paul Biya ont semé le doute quant à l'approbation de ce choix. Lorsque Biya a examiné la proposition, il a écrit un simple "Pourquoi ?" sur le document, suscitant des spéculations et des interrogations au sein des cercles politiques.

Cet échange tendu survient dans un contexte où les relations entre les autorités gouvernementales semblent de plus en plus instables. La vacance prolongée à la tête de la DGRE a soulevé des questions sur la stabilité de l'institution et a alimenté les rumeurs de réformes potentielles.

Alors que les Camerounais observent attentivement ces développements, l'avenir de la DGRE et le sort des nominations de Ngoh Ngoh demeurent incertains. L'interrogation de Paul Biya reflète les profondes divisions au sein du gouvernement, exposant ainsi les fissures dans le leadership et la gouvernance du pays. L'issue de ce différend reste à voir, mais il souligne l'importance cruciale de la stabilité et de l'unité au sommet du pouvoir pour assurer la continuité et la cohérence des politiques gouvernementales.