S’il y a une rumeur qui revient avec persistance ces derniers mois et même années au Cameroun, c’est bien évidemment celle liées au remaniement gouvernemental. Seulement, à chaque fois, que même des listes de nouveau gouvernement fuitent, aucune suite n’a été donnée. Il y a récemment, le lanceur d’alerte Boris Bertolt avait publié une liste et était convaincu que celle-ci était la dernière. Même s’il y a indéniablement un désir de renouvellement suite aux scandales à répétition qui assombrissent davantage les actions de l’exécutif, il est prétention de savoir le jour où ce remaniement serait acté.
Mais on en est là, que la presse ressuscite à nouveau le dossier de remaniement.
Cette fois-ci, c’est le confrère 100 SUR HEBDO qui, dans sa livraison fourni une liste de ministre à bannir du gouvernement. Ils sont une dizaine et parmi eux, les figures les plus marquantes, l’on retrouve Paul Atanga Nji, tout puissant ministre de l’Administration territoriale, Narcisse Mouelle Kombi, Ministre en charge des Sports et de l’Education physique, Jacques Fame Ndongo, de l’Enseignement supérieur.
Les rumeurs de remaniement ne datent d’aujourd’hui. « Parfois, rarement, le chef de l’État coupe court aux rumeurs et remanie effectivement son équipe, comme en septembre 1996. Paul Biya avait alors choisi de remplacer son Premier ministre Simon Achidi Achu et il avait, comme souvent, fait venir les prétendants à l’hôtel Mont-Fébé, à deux pas d’Etoudi. À l’époque, plusieurs candidats étaient pressentis pour la primature, parmi lesquels Dorothy Njeuma, qui avait le vent en poupe. La rumeur la donnait gagnante, au nom d’un symbole qui aurait fait d’elle la première femme du pays à occuper cette fonction. Mais, cette fois encore, le bruit était trompeur. Paul Biya nomma Peter Mafany Musonge », soulignait Jeune Afrique.
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