• Le Cameroun a six (06) ministères dédiés à l’éducation
• Rebecca Enonchong trouve que c’est assez pour ce secteur
• Elle fait une proposition
Rebecca Enonchong est une entrepreneuse camerounaise née en 1967, fondatrice et directrice de AppsTech. Rebecca est très connue pour son travail de promotion de la technologie en Afrique. Elle estime que le gouvernement camerounais compte un nombre exagéré de ministères qui s’occupent des affaires liées à l’éducation de la population.
Depuis les résultats des élections municipales et législatives du 09 février 2020, les Camerounais attendent le remaniement ministériel.
Tel que formé actuellement, le gouvernement camerounais compte soixante-huit (68) membres dont cinq (05) ministres d’Etat, six (06) ministres rattachés à la présidence de la République, trois (03) ministres délégués à la présidence, trente-deux (32) départements ministériels, sept (07) ministres délégués, quatre (04) ministres chargés de mission à la présidence de la République et dix (10) secrétaires d’Etat.
Sur son compte Twitter, Rebecca Enonchong a déprécié ce gouvernement pléthorique de Paul Biya : « Six (06) ministères différents sont impliqués dans l’éducation au Cameroun. Et au lieu de se regrouper en un seul, ils ont créé une nouvelle agence pour consolider les données de tous les ministères… ».
Pour les citer, il y a le ministère de l’Education de base (Minedub), le ministère des Enseignements secondaires (Minesec), le ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop), le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) et enfin le ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep).
Après avoir terminé ses études, Rebecca Enonchong a travaillé pour des organisations comme la Banque inter américaine de développement (Bid) et Oracle Corporation. Rebecca Enonchong a été la lauréate de divers prix auprès d'organisations telles que le Forum économique mondial. Forbes l’a classée parmi les dix (10) femmes Tech Fondateurs à observer en Afrique durant l'année 2014.
En août 2021, Rebecca Enonchong a été interpellée et placée en garde vue à Douala, pour le motif « d'outrage à magistrat ». Ses avocats avaient dénoncé un « grave abus d'autorité » de la part du système judiciaire. Après trois (03) jours de garde à vue, elle est finalement libérée le 13 août 2021 après une forte mobilisation sur les réseaux sociaux, sous l’hashtag #FreeRebecca.