Lundi 30 novembre 2015, le MINATD René Emmanuel Sadi a présidé une session relative au modèle de développement rural camerounais, au 7è sommet des Africités à Johannesburg, en présence des panélistes camerounais et membres d’organisation internationales à l’instar d’ONU Habitat et du programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

«L’élaboration de l’indice local du Cameroun s’est faite dans le sillage d’autres outils de planification développés par le gouvernement camerounais pour accompagner la mise en oeuvre de la décentralisation», précise le MINATD, tout en relevant qu’en plus de leurs ressources propres, les collectivité locales camerounaises bénéficient d’importantes ressources de l’Etat.

Pour Philippe Camille Akoa, Directeur général du FEICOM, la spécificité de cette 7è édition des Africités est le fait qu’elle se tienne déjà en Afrique du Sud. «C’est donc un pays qui n’a pas toujours eu de grandes relations avec le reste du continent africain en ce qui concerne le mouvement municipal et les questions de décentralisation. Cela se fait toujours avec l’Afrique de l’Est où un grand mouvement municipal avec inter africain s’est développé», précise-t-il dans les colonnes de Cameroon Tribune du mardi 1er décembre 2015.

Le directeur général du FEICOM révèle que huit domaines ont été sélectionnés dans le cadre de la mesure de l’indice de développement rural. Il s’agit entre autres de l’Education, la Santé, l’Eau, l’Assainissement, l’Energie, le Transport, l’Economie locale, la gouvernance et les infrastructures (Communication, transports etc.). «Les magistrats municipaux présents n’ont pas manqué de souligner la faiblesse des ressources accordées par les pouvoirs publics pour les accompagner dans la mise en oeuvre de cette politique. Pour la cas spécifique du Cameroun, l’on est à 7 ou 8% des ressources publiques», apprend-on du journal.

Mercredi 2 décembre 2015, René Emmanuel Sadi montera une fois de plus au créneau «dans le cadre des sessions politiques qui vont s’ouvrir notamment avec la réunion des ministres en charge des questions de décentralisation et de développement local». Le Salon Africités 2015 est un événement qui devrait permettre ainsi aux participants d’élargir leurs réseaux d’affaires, de conforter leurs portefeuilles clients, et de construire de nouveaux partenariats, pour l’acquisition de solutions, de technologies et d’équipements innovants, répondant à leurs besoins et à leurs projets de développement locaux.