Dans un récent rebondissement politique, Cabral Libii, leader du PCRN, a appelé le Premier ministre Dion Ngute à intervenir auprès du sous-préfet de Kribi pour garantir la tenue de son congrès, récemment interdit après avoir initialement obtenu l'autorisation.

Le revirement du sous-préfet découle d'une correspondance de Robert Kona, fondateur du PCRN, adressée le 23 novembre 2023, demandant une "Réévaluation urgente de l'autorisation du congrès du PCRN". La lettre évoquait une assignation en justice à l'encontre de Cabral Libii et d'autres membres, suscitant des préoccupations sur la légitimité du bureau actuel du PCRN.

Cabral Libii, confronté à cette interdiction, explore d'autres voies. Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, les députés du SDF, PCRN, UMS, UDC et Jean Michel Nintcheu bloquent la prise de parole du Premier ministre pour protester contre le mépris du gouvernement.

Dion Ngute, optant pour une stratégie de division, se retire en aparté avec Cabral Libii, Joshua Osih, et initialement Kwemo Pierre. La demande de Cabral Libii est claire : autoriser son congrès. Une confrontation éclate lorsque Kwemo Pierre souligne la séparation des affaires privées et publiques. Exclu de la discussion, Kwemo Pierre et Nintcheu ne sont pas conviés.

Pour rétablir l'ordre, Dion Ngute promet à Cabral Libii d'appeler le sous-préfet pour obtenir l'autorisation du congrès. Cette situation soulève des questions sur l'influence des affaires internes des partis politiques sur la scène nationale, alimentant les tensions au sein de l'opposition camerounaise.