Plus que quelques heures, et les cloches de la rentrée scolaire 2017 vont résonner, invitant écoliers et élèves à reprendre le chemin des classes, à renouer avec livres et cahiers. Déjà, nos villes et campagnes sont plongées dans l’effervescence des préparatifs de cet événement quelque peu particulier cette année.
C’est que l’année scolaire 2016/2017 précédente a connu plusieurs vitesses dans le pays. D’abord dans les zones frontalières de l’Extrême Nord affectées par les incursions meurtrières de la secte terroriste Boko Haram. D’où la fermeture d’une douzaine d’établissements de l’enseignement secondaire et de 124 écoles primaires.
Ensuite dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, du fait des mots d’ordre de grève lancés par certains syndicats d’enseignants. Récupérée par des politiques mal intentionnés, l’action de débrayage a dégénéré, entraînant quasiment le blocus du système scolaire dans les zones concernées.
Depuis des semaines, c’est le branle-bas dans les différents états-majors pour que pareil cauchemar ne se vive plus.
Parents et élèves, autorités administratives, traditionnelles et religieuses, élites intérieures et extérieures, hommes politiques, membres de la société civile donnent de la voix pour que le chemin de l’école soit libéré partout au Cameroun. Et surtout, pour que les élèves du Cameroun, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, partent tous pour l’école d’un bon pas et à la même vitesse dès lundi prochain.