Actualités of Monday, 8 January 2018

Source: http://www.cameroon-info.net/

Rentrée académique ENAM: Junior Biya absent sans justification

Brenda Biya était bien présente Brenda Biya était bien présente

Les conséquences de la crise dite anglophone ont marqué ce lundi 08 janvier 2018 au grand amphi de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, les différentes activités de la rentrée académique 2017/2018.

Les 656 candidats définitivement admis aux concours 2017 de l’ENAM n’ont pas tous répondu présent dans la matinée de ce lundi 8 janvier 2018 au grand amphi de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature. De tous les absents, le plus illustre est Paul Junior Biya, le fils du Chef de l’Etat.

Son absence pour des raisons non dévoilées n’est pas passée inaperçue. Tout comme la présence de sa sœur cadette Brenda Biya. Aperçue dans les couloirs, l’unique fille du président de la République a tellement focalisé l’attention du public que le protocole a été contraint de l’isoler…

Empreinte de sobriété, la cérémonie a été marquée par la leçon inaugurale de Charles Enanga, chef de section Administration générale à l’ENAM et le discours d’ouverture du Directeur général Mendjana Linus Toussaint.

Les valeurs telles que la Paix et la pratique permanente du vivre-ensemble ont été le socle des enseignements du responsable de la Section administration générale et le DG a invité les nouvelles recrues au respect de la discipline et des valeurs patriotiques. Ce dernier a surtout mis en garde les pensionnaires qui tenteront de s’aventurer dans des activités sécessionnistes.

Ainsi, la crise anglophone dans laquelle les Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest sont plongées depuis environ 14 mois et menée par des sécessionnistes a fortement marqué les différents discours. Les revendications nées de cette crise sont aussi à l’origine de la création d’une section Common Low a l’ENAM. La promotion qui fait ses premiers pas à l’ENAM ce jour pour une formation de deux ans, a pour nom de baptême « Peace and Unity », un nom également inspiré par la crise dite anglophone.