Actualités of Monday, 25 June 2018

Source: cameroon-info.net

Rentrée scolaire 2018: les éditeurs montent au créneau

Ils estiment qu’il est quasiment impossible que les manuels retenus soient disponibles en septembre Ils estiment qu’il est quasiment impossible que les manuels retenus soient disponibles en septembre

Alors que le Gouvernement a publié le 12 juin 2018 la liste officielle des manuels scolaires pour la rentrée de septembre prochain, certains éditeurs sollicitent l’annulation de ladite liste et la reconduction pure et simple des livres actuellement au programme. D’après le bihebdomadaire Le Financier d’Afrique du mercredi 20 juin 2018 qui relaie cette information, l’Association Nationale des Editeurs du livre du Cameroun (ANELCAM) pense que la publication de cette liste s’est faite tardivement et pour elle, il est quasiment impossible que les manuels retenus soient disponibles pour la prochaine rentrée scolaire.

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En plus de cela, les membres de cette association soutiennent que plusieurs irrégularités sont à l’origine de l’indisponibilité de la liste des livres scolaires et des matériels didactiques. En effet, pour l’ANELCAM, « le favoritisme et l’absence de transparence ont compromis l’atteinte des objectifs à atteindre par la commission du livre scolaire », peut-on lire dans le journal. Par ailleurs, ils déplorent le fait que l’appel d’offres devant permettre le ravitaillement des écoles primaires en manuels gratuits, n’ait toujours pas été lancé.

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Au vu de ce qui précède, l’ANELCAM propose quelques solutions, notamment que la prochaine rentrée scolaire soit considérée comme transitoire. Et de rajouter que la liste des livres au programme pour cette année qui s’achève soit reconduite avec une réduction des prix de 10%

Il faut souligner que l’on note actuellement dans la liste des manuels publiés par le Gouvernement, une diminution substantielle des ouvrages au programme. En effet, les élèves du secondaire par exemple, n’auront pas plus d’une quinzaine de livres à acheter pour les francophones, trois pour les classes de maternelle anglophone et francophone ; huit maximum pour le primaire francophone, contre une quinzaine chez les anglophones, détaille le journal. Non sans oublier de relever que les coûts ont été considérablement revus à des proportions raisonnables.

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