Dans les crèches et les écoles, pleurs et caprices rythment les premiers jours à l’école.
C’est avec enthousiasme que le petit Maël, trois ans, a fait ses premiers pas à l’école mardi, au lendemain de la rentrée scolaire. Accompagné par son père à 8h, le petit garçon dans son tablier de couleur bleue sur lequel est inscrit son nom, le bambin découvre ainsi sa salle de classe à l’école maternelle de la gendarmerie mobile A de Yaoundé. Tout comme ce petit garçon, d’autres ont eu leur première expérience de l’école.
Dans la plupart des écoles maternelles et pré-maternelles visitées, les maîtresses soulignent que le premier jour de classe a été sans heurt pour la majorité des enfants. D’après les enseignantes, le décor y est pour beaucoup. « Ils sont émus surtout ceux de la petite section par la peinture chatoyante et les dessins floraux qui les accueillent », explique l’une d’entre elles. Ici, chaque enfant occupe une chaise avec des cahiers et livres rangés sur la table. Tous suivent les mouvements de leur maîtresse qui leur inculque des notions de politesse. Un peu plus loin, un berceau et des cartables sont rangés dans un coin. Ce dispositif a été prévu pour permettre aux uns et aux autres de s’allonger en cas de fatigue.
A en croire la directrice de l’école, Monique Essoumba, c’est une rentrée scolaire spéciale qui s’est déroulée lundi dernier. « Nous avons été agréablement surprises cette année. Tous les enfants qui sont arrivés ici n’ont manifesté aucun signe d’amertume. Tous étaient heureux », a-t-elle confié. Autre lieu, même ambiance, cette fois à l’école maternelle Frantz Fanon. Depuis hier, les tout-petits ont commencé à s’habituer à certaines activités. « On leur apprend à chanter et à danser et par la suite ils suivent les cours. « La langue écrite, la pré- lecture et l’initiation à l’écriture, l’éducation sensorielle et perceptible et l’initiation aux mathématiques, la vie pratique constituent nos principales activités sont notamment les activités inscrites au programme », explique Pascaline Abessolo, maîtresse.
Ailleurs, les premiers pas à l’école n’ont pas été faciles. Pleurs et caprices rythment les premiers contacts avec les maitresses. « Il y a des enfants qui ne voulaient pas se séparer de leurs parents lundi dernier. Ceci à cause de leur première rupture du milieu familial. Cela dit, on s’attend souvent aux pleurs et aux cris, mais grâce à notre professionnalisme on parvient toujours à les gérer », a rassuré une maîtresse.