La rentrée scolaire se pointe à l’horizon, les parents pour la plupart perdent le sommeil. Les boutiques et autres librairies achalandées attendent acheteurs qui pour les gérants de ces dernières tardent à arriver. Pour certains, les moments sont difficiles, il n’y a pas d’argent. Pour les ruraux, ils attendent la vente du cacao et autres vivres pour se soumettre aux exigences de la rentrée scolaire pour les anciens élèves.

Pour d’autres, c’est un véritable chemin de croix pour avoir une place dans un nouvel établissement. Entre ces deux cas de figure, ce sont les cris d’orfraie pour de nombreux parents, dont les moins nantis, ceux qui vivent au jour le jour. Aline Evina a 05 enfants, tous dans le secondaire. Elle ne sait pas encore comment ça va se passer. Elle dit ne pas encore débuter les préparatifs de la rentrée faute de moyens. Elle doit compter sur l’assistance des âmes généreuses de la famille de son défunt époux pour envoyer ses orphelins d’enfants à l’école.

Même le petit commerce exerce ne parvient pas à lui permettre de joindre les deux bouts. Elle traine depuis plusieurs jours devant les bureaux d’un proviseur de lycée de la ville sans suite mais, e continue son sit-in dans l’espoir d’être reçue. Pour elle, c’est le moment des vaches grasses pour les responsables de ces établissements scolaires. Bref, les parents ne savent plus sur quel saint se vouer. Ce qui va certainement conduire à une rentrée scolaire à deux vitesses dans les zones urbaines que rurales.

En campagne, les établissements attendent les élèves, et les effectifs des enseignants sont réduits. Cas pratique dans un établissement urbain en pleine activité préparatoire de rentrée. Selon Félix Nguelé Nguelé, gouverneur du Sud, « Il faut éradiquer l’absentéisme chronique ». « Il est question de remobiliser tout le monde afin d’assurer une parfaite réussite de la rentrée scolaire prochaine 2017-2018.

Ceux qui ont fait des efforts pour le bon déroulement reçoivent des félicitions pour persévérer dans le même élan. Je recommande l’ardeur au travail, afin de permettre à notre région d’améliorer davantage ses résultats. Il faut éradiquer l’absentéisme chronique développé dans les écoles en zone rurale, mais aussi l’éthylisme constaté chez certains personnels », martèle-t-il.

Et de poursuivre : « Globalement, nous pensons que l’année s’annonce sous d’heureux auspices. L’année sera lancée dans le département de l’Océan dans les prochains jours, nous aimerions trouver élèves et enseignants effectivement dans les salles de classe dès le premier jour. Pour cela, nous invitons les intervenants dans cette chaîne éducative à accomplir leur tâche. Je pense que c’est faisable ». Les maçons sont attendus au pied du mur.