Actualités of Wednesday, 16 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Renversement : nouvelle alerte chaude à Etoudi

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Le journaliste camerounais Michel Biem Tong n’aime pas l’allure que les choses prennent dans son pays, en matière de politique et surtout de la guerre pour la succession qui est lancée depuis un moment maintenant. Le leader du RDPC Paul Biya est au pouvoir depuis quarante (40) ans. Maintenant, on annonce son fils Emmanuel Franck Biya lui succéder. L’homme de média pousse un coup de gueule.

Je ne me battrai jamais pour « ce type » de changement

Je le répète ici, si c’est ce que je lis sur les réseaux sociaux depuis des mois que certains appellent changement, si mentir, être intellectuellement malhonnête et de mauvaise foi, s’acharner sur des individus (notamment des jeunes qui osent), manipuler l’opinion, haïr et délatter sont donc ce changement dont on parle tant, de grâce qu’on évite de m’y associer car ce n’est pas celui pour lequel moi je lutte depuis plus d’une dizaine d’années et pour lequel j’ai payé le prix fort, celui de la liberté.

Alors, si pour gagner en crédibilité, je dois associer mon intelligence à ce jeu de massacres, je préfère ne plus être crédible du tout.

Pourquoi ? Parce que je me suis rendu compte que ceux qui disent combattre Paul Biya développent les mêmes gènes que ses soutiens : arrogants, intolérants, insultants et portés à dénigrer tous ceux qui questionnent les faits et gestes de certains leaders politiques par lesquels ils jurent.

Curieusement, ils admettent dans leur rang des personnes qui dealent secrètement avec le régime voyou de Paul Biya ou alors ayant bénéficié des largesses de « sardinards » qu’ils combattent, pourvu que ces derniers parlent en bien de leurs leaders politiques.

Or ceux qui me suivent et me lisent depuis pas mal d’années savent que je ne me suis jamais affirmé comme le soutien d’un homme politique, conscient de ce qu’au Cameroun, les leaders politiques sont par essence versatiles.

De plus, j’ai toujours pensé que le changement dans ce Cameroun qui nous est cher ne viendra jamais d’un homme politique mais des populations elles-mêmes, encadrées par la société civile et les syndicats.

Je continue de soutenir que seule une insurrection populaire pourra renverser le système Biya et rien d’autre que cela. Je l’ai dit au Cameroun et je le redis depuis ma terre d’asile.

Voilà comment arrivera le changement dans notre pays et non cette obsession à vouloir reproduire du Biya une fois assis sur son fauteuil présidentiel.