Pierre Ndjili Ndengue, sur CRTV Sports, a crevé l'abcès sur une question qui suscite des débats autour de la gestion du staff technique des Lions Indomptables du Cameroun. Il s’est interrogé sur l'absence régulière de Joachim Mununga sur le banc de touche lors des matchs officiels, malgré son rôle actif au sein de l’équipe. Mununga, adjoint de Marc Brys, entraîneur principal des Lions, joue un rôle clé dans la préparation des joueurs, mais sa présence lors des matchs reste rare, ce que Ndengue considère comme une injustice.
Ndengue exprime son incompréhension en soulignant que Mununga travaille assidûment lors des séances d’entraînement et est impliqué dans la préparation tactique de l’équipe. Selon lui, le fait que Mununga ne soit pas sur le banc de touche envoie un mauvais signal et montre un manque de reconnaissance de ses compétences. En posant la question « Ça coûte quoi de mettre Joachim Mununga sur le banc de touche ? », Ndengue plaide pour une valorisation des talents locaux et africains, notamment ceux qui contribuent déjà à l’amélioration de l’équipe nationale.
Au-delà de Mununga, Ndengue a également pris position en faveur de Marc Brys, critiquant les pressions externes visant à lui imposer certains membres dans son staff. Il a défendu le droit de l’entraîneur principal de choisir ses collaborateurs en fonction de leur compétence, citant des exemples européens tels que Ruben Amorim et Carlo Ancelotti, qui jouissent d'une grande autonomie dans la constitution de leurs équipes techniques. Ces exemples montrent, selon Ndengue, l’importance de laisser les entraîneurs diriger leur staff sans interférences.
La réflexion de Pierre Ndjili Ndengue s'inscrit dans un débat plus large sur la gestion du football africain et la reconnaissance des compétences locales. Il estime que des figures comme Joachim Mununga méritent plus de respect et de considération, et leur présence sur le banc lors des matchs officiels renforcerait la crédibilité du staff technique. En prônant une gestion plus méritocratique, Ndengue espère que cette situation suscitera une réflexion au sein des instances dirigeantes du football camerounais, afin d’encourager une approche plus inclusive et basée sur les compétences.