Actualités of Thursday, 4 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Retour à la case départ : le dernier espoir de Marafa Hamidou Yaya et Iya Mohamed porté disparu

Manifestation pacifique au Cameroun Manifestation pacifique au Cameroun


• Silence générale depuis sa sortie

• Hamadou Habibou est introuvable

• Le Camerounais a disparu

Qu’est-il arrivé à Hamadou Habibou ? C’est la question que tout le monde se pose, après son intervention il y a quelques jours pour informer l’opinion publique de l’initiative de marche dont il est l’instigateur pour faire libérer des personnes comme Marafa Hamidou Yaya, Amadou Vamoulké et Iya Mohamed.

Dans sa lettre fait le 1er août 2022 et adressée au sous-préfet de l’arrondissement de Maroua 1 dont l’objet est une « déclaration de manifestation publique », on peut lire que :

« J'ai le déférent honneur de déclarer l'organisation d’une marche pacifique qui se déroulera vendredi le 12 aout 2022 entre 10h et 12 heures. L'itinéraire que nous emprunterons sera la suivant : carrefour tradex pont vert, deux voies renouveau, carrefour Djarma, pont rouge, service du gouverneur.

En effet, à travers cette marche, nous allons dans un premier temps remercier le président de la République, chef de l'Etat, chef suprême des armées père de la nation, pour sa générosité suite à l’arrêt des poursuites centre l'ancien ministre, Basile Atangana Kouna.

Dans un second temps, nous lui demanderons le même acte de générosité pour les nommées Marafa Hamidou Yaya, Amadou Vamoulké et Iya Mohamed. Je joins à ma demande la copie de l'acte juridique de l'association ».

Maintenant, il se dit qu’Hamadou Habibou, le président de la Confédération des associations des jeunes solidaires du Cameroun (CAJSC) Extrême Nord, l'initiateur de la manifestation pacifique de Maroua du 12 août 2022, « n'a plus donné signe de vie depuis midi » de la journée du mercredi le 03 juillet 2022.

« Dans son dernier message parvenu à ses proches il disait être victime de menaces de tous genres et ferait l'objet d'une traque d'après ses propres mots », a écrit le lanceur d’alerte N’zui Manto sur sa page Facebook.