Actualités of Thursday, 20 April 2017

Source: www.camerounweb.com

Retour de l'Internet: les sécessionnistes se réorganisent

Une réunion du mouvement sécessionniste le Cameroon national southern council (SCNC) Une réunion du mouvement sécessionniste le Cameroon national southern council (SCNC)

Ils ont gagné une première victoire : le retour de l’internet. Les sécessionnistes comptent aller jusqu’au bout et batailler désormais pour libérer le Cameroun du carcan de la domination coloniale.

Dans les messages diffusés strictement dans les forums de discussions du Consortium, ces derniers avouent qu’ils ne relâcheront rien, qu’ «ils sont en course et qu’ils tiendront fermes jusqu’à la victoire ».

Les sécessionnistes estiment que ce jeudi soir « n'est pas un moment pour célébrer ce qui a toujours été leur droit ». Pour eux, Dieu a forcé le retour de l’Internet aujourd'hui pour leur permettre de se mobiliser davantage pour marquer le 56e anniversaire du vote de l'assemblée générale de l'ONU pour leur indépendance.

« Nous devons encore faire preuve de solidarité envers notre clergé qui s'est tenu avec nous tout au long de cette lutte », lit-on dans le message du consortium qui précise par ailleurs que « ce vendredi, le 21 avril, est le même jour il y a 56 ans, que l'ambassadeur des États-Unis - Zabloiski a félicité les Camerounais du Sud pour leur «détermination».

Poursuivant, ils appellent les camerounais de la région anglophone à sortir en grand nombre pour observer une ville morte demain vendredi 21 avril.
Les sécessionnistes annoncent qu’en ce qui concerne leur clergé l'affaire n'a pas été rejetée et qu’« une nouvelle date a été fixée dans l'esprit de Biya » affirmant que « le gouvernement manœuvre en secret pour déplacer l'affaire à Yaoundé ».

Ils somment « les chrétiens à sortir massivement demain pour envoyer un message clair de la détermination des anglophones ».

Par ailleurs, les sécessionnistes boycottent les Jeux universitaires et font savoir qu’ « ils ne sont pas nécessaires » car leurs « enfants ne vont pas à l'école ».