Ce 5 octobre 2022, dans la Salle africaine d’éthique au siège de l’Union démocratique du Cameroun (Udc), l’édile de la ville de Foumban a décliné les tenants et les aboutissants des dix jours de la délégation camerounaise en terre italienne.
C’est dans une salle qui a fait son plein d’œuf que la présidente nationale de l’Udc a fait le bilan détaillé de leur départ du Cameroun jusqu’à leur comeback. Elle a embarqué pendant près de deux heures l’assistance tout yeux tout ouïe à travers les rues d’Italie, les musées, les mairies, l’université, le Colisée, la Cathédrale Saint Pierre de Rome et comment pourrait-on épuiser ici le contenu narratif de Patricia Ndama Njoya. On retient aussi cette séquence de son exposé lyrique à travers le voyage de quatre heures dans le sud de l’Italie, où la femme politique est allée avec la délégation camerounaise aux sources de son grand-père Angelo Tomaïno à Calabre, elle parle d’ailleurs avec tant d’émotion dans son livre, « Les coquelicots de l’espoir ». Elle n’a pas fait mystère de la richesse du contact humain engrangé, à travers les partages culturels dans la ville de Casino, ce qui du reste a attiré l’attention de la presse locale. La diaspora camerounaise n’était pas en reste : près de 5000 âmes, a-t-on appris, manquent de facilité pour investir leur expérience au Cameroun et c’est pour cela que ces fils du pays s’impliquent plus à travers le continent, comme au Sénégal, au Cap vert ou en Rdc. Les autorités qui ont accompagné la délégation des élus de l’Udc, à l’exemple du président du Conseil régional de l’Ouest, le Feicom, le Minddevel, ne tarissent pas d’éloges pour le Syndicats des communes du Noun à l’initiative du voyage. C’est un bel exemple de ce que coopération décentralisée peut offrir au Cameroun comme opportunités de développement local. La délégation camerounaise est allée et a vu, a compris et tous les élus locaux, surtout les maires des villes promettent de mettre à exécution tout ce qu’ils ont appris.
Le premier prix biennal « Cassino Città per la Pace »
Dans cette galaxie de faits, Patricia Ndam Njoya n’a pas manqué de présenter son prix. En décernant donc le premier prix biennal « Cassino Città per la Pace » à l’édile de la ville de Foumban, l'Association Cassino City for Peace, en collaboration et avec le patronage d'organismes et d'institutions consacrent la dimension du leadership de paix et enrichissant de la présidente nationale de l’Union démocratique du Cameroun (Udc). Il y a lieu de relever que dans la matérialisation de ce choix porté sur la lauréate, l'honorable Marino Fardelli, le Médiateur de la région du Latium, était venu au Cameroun l’année dernière pour toucher du doigt les réalités du terrain au Cameroun et les efforts de la dame politique, la dame à multiples casquettes, entièrement dédiée à l’épanouissement du peuple sous son leadership. Si les Italiens, à l’exemple de la ville de Cassino célèbrent le 78ème anniversaire de la destruction de la cité par le feu de la bestialité humaine, ils couronnent désormais à travers le monde les personnalités qui sont des modèles pour la paix, un modèle qui inspire à mener une vie paisible pour tous. Sous cet angle, le dévolu jeté sur l’honorable Patricia Ndam Njoya n’est pas une surprise. Sur le plan politique déjà, l’être humain est au cœur des préoccupations. On fait donc la politique, comme elle l’avoue, pour l’épanouissement de l’être humain. L’autre aspect qui aura certainement séduit le jury en Italie, est l’éthique qui anime l’action politique de cette « grande dame de cœur » qui s’efforce à sensibiliser sa famille politique au respect de la légalité, au respect des valeurs démocratiques et républicaines. Un autre point qui a milité en faveur de Patricia Ndam Njoya est sa ténacité, son abnégation et sa conviction à défendre les causes justes. Personne n’oublie qu’elle est une femme mais sensibilise le genre féminin le plus souvent relégué au second plan par la culture ambiante, à s’affranchir par un engagement paisible et surtout à bien faire, des contraintes traditionnelles et culturelles qui handicapent son avenir. Au finish, ce prix décerné à l’édile de la ville de Foumban, est aussi une reconnaissance du leadership féminin, ou un encouragement au Cameroun et partout ailleurs, d’un appel de tous les citoyens et surtout des femmes à prendre leurs responsabilités. « On naît femme mais on choisit de devenir une femme », est lourd de sens ici. En disant bravo à Patricia Ndam Njoya, c’est le drapeau camerounais qui a été célébré, c’est un autre Cameroun qui s’affirme sur la scène internationale.