Actualités of Sunday, 2 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Retour en force : voici les premières images de No Pity surarmé (vidéo)

No Pity ne serait pas mort play videoNo Pity ne serait pas mort

Il a choisi le 1er octobre, date anniversaire de la République virtuelle de l'Ambazonie pour faire sa réapparition. Le combattant séparatiste No Pity a en effet été aperçu samedi lors de la célébration du 1er octobre à Babalang dans la région du Nord-Ouest. Au milieu de ses lieutenants, No Pity, avec son casque de militaire vissé sur le crâne exhibe fièrement plusieurs grenades et cartouches. No Pity n'est donc pas mort. Touché par balle lors des affrontements avec l'armée camerounaise il y a quelques semaines, la toile s'était empressée d'annoncer la mort du général ambazonien.

La confusion a été alimentée par les proches du chef de guerre qui ont fait circuler sur les réseaux une vidéo dans laquelle on voyait clairement leur leader sur un lit mortuaire. Les combattants après avoir rendu un dernier hommage à No Pity avait transporté sa dépouille à l'extérieur de la chambre avant de la placer dans un cercueil.

Sur les réseaux sociaux, la réapparition de No Pity étonne plus d'un. Même si ce n'est pas la première fois que la toile annonce sa mort, la scénarisation de ce dernier numéro était presque parfaite. En effet l'annonce de la mort de No Pity a été faite au moment où l'armée était montée en puissance dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Field Marshall était le premier chef de guerre dont la mort a été annoncé quelques jours avant celle de No Pity.

L’homme ne serait plus convalescent. Il aurait profité de la période de « trêve » pour se soigner et récupérer des forces. Les internautes craignent de nouvelles attaques meurtrières dans la région du Nord-Ouest avec la réapparition de No Pity. Comme son nom l’indique, le général séparatiste est particulièrement violement. Il a participé à l’assassinat de nombreux militaires de l’armée camerounaise dépêches dans le NOSO. Il ne se prive d’ailleurs pas d’arborer les tenues de ses victimes.