À l'approche de l'audition de Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), devant le jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF), des voix s'élèvent pour rappeler les précédentes controverses qui ont marqué sa présidence.

Des observateurs, dont le Dr David Eboutou, ont évoqué les cas de Parfait Nicolas Siki Awono et Benjamin Banlock, deux figures du football camerounais qui auraient été victimes de procédures judiciaires manquant de transparence lors de leurs différends avec la FECAFOOT sous la direction d'Eto'o. Selon ces sources, Siki Awono avait été privé de liberté pendant six mois, tandis que Banlock aurait été "pourchassé comme un fugitif".

Ces incidents passés alimentent un débat sur l'utilisation présumée par Eto'o de sa position de force pour "humilier" ses opposants, une pratique que certains critiques, comme Frederick Ava Ngo Ntii, qualifient d'irresponsable.
Les récentes déclarations d'Eto'o, notamment sa demande de retransmission en direct de son audition par la CAF, sont interprétées par certains comme une tentative de se décharger de ses responsabilités. Ses détracteurs citent des précédents, comme l'affaire de fraude fiscale en Espagne où il aurait blâmé son avocat, ou ses accusations contre des "ennemis imaginaires" lors des obsèques de son père.

L'attitude d'Eto'o face à cette nouvelle controverse est scrutée de près. Ses critiques l'accusent de manquer de courage pour assumer la responsabilité de ses actes, rappelant notamment l'épisode du penalty abandonné à Womé Nlend lors d'un match crucial à Yaoundé.

Alors que l'audition d'Eto'o par la CAF approche, concernant des allégations de matchs truqués, de corruption et de violation du Code Éthique, l'opinion publique camerounaise semble divisée. Certains appellent le président de la FECAFOOT à assumer pleinement la responsabilité de ses actes, quelle que soit l'issue de cette procédure.

Il est important de noter que ces accusations et critiques reflètent les opinions de certains observateurs et opposants, et qu'Eto'o n'a pas encore eu l'occasion de répondre officiellement à ces allégations dans le cadre de la procédure en cours.