• Field Marshall a été tué

• Il a déjà été inhumé

• Des représailles s’annoncent

Oliver Lekeaka Fongunueh aka Field Marshall est une grande figure dans la région anglophone. Le Camerounais est connu pour avoir longtemps tenu tête à l’armée nationale qui a essayé à plusieurs reprises de le réduire au silence.

Mardi le 12 juillet 2022, Field Marshall est finalement passé de vie à trépas. Jusqu’ici, plusieurs versions sont données par rapport à sa mort. D’aucuns avancent que c’est l’un des proches qui l’a assassiné contre une somme de dix millions (10 000 000) de francs CFA.

D’autres avancent que c’est un raid impromptu des hommes de l’armée qui lui a été fatal, lui qui était déjà souffrant et plus en retrait ces derniers temps. Field Marshall a joué un grand rôle dans la crise anglophone, en tant que commandant déterminé à affranchir le territoire qu’il défend.

Son frère aîné ne compte pas rester inactif. Il entend bien venger la mort du combattant séparatiste tombé dans une embuscade tendue par l’armée camerounaise, selon la version officielle. Oliver Lekeaka Fongunueh plus connu sous le pseudo Field Marshall a été inhumé par les éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR).

Christ Anyu, son frère aîné, ne va certainement pas croiser les bras. Dans une vidéo, il a clairement émis sa volonté de voir couler du sang pour venger son aîné. Plus particulièrement, il a demandé la tête du Préfet du Lebialem.

Le Lebialem est un département du Cameroun situé dans la région du Sud-Ouest. Son chef-lieu est Menji. Depuis le déclenchement de la crise anglophone au Cameroun en 2017, une grande partie du Lebialem est passée sous le contrôle de la milice du Dragon rouge, dirigée par Oliver Lekeaka.

Selon Christ Anyu, Field Marshall a été tué par "la république". C’est une appellation que les Ambazoniens donnent au Cameroun francophone. A plusieurs reprises, Field Marshall a été donné pour mort avant de réapparaitre à chaque fois, comme un revenant. Pendant cinq (05) années, il a été activement traqué par l’armée camerounaise. Cette fois-ci, il ne reviendra plus. Sa mort ne fait plus l’objet d’aucun doute.