• Max Senior Ivoire fait un revirement spectaculaire

• Max Senior Ivoire remet en cause la stratégie de la BAS

• Il demande pardon plusieurs personnes

Le Camerounais Kayo Tchassem Brice connu sous le nom Max Senior Ivoire revoie sa copie et se prépare à rentrer au Cameroun. Résident en Angleterre, il est membre influent de la Brigade Anti-Sardinards (BAS) hostile au régime de Paul Biya. L’homme qui a participé aux attaques des ambassades du Cameroun regrette ses gestes et compte désormais faire autrement la politique. Il entend retourner à l’ambassade du Cameroun à Londres pour faire la paix avec le maître des lieux. L’activiste par cette démarche espère sortir de la liste des Camerounais bannis des ambassades. Son vœu est aussi de se faire établir un nouveau passeport qui lui permettra de retourner au Cameroun.

‘’ Je vous demande pardon si jamais je vous ai blessé un jour. Je vous demande pardon parce que je dois être un exemple. La politique, ce n'est pas la guerre. J'irai personnellement à l'ambassade du Cameroun à Londres, rencontrer l'ambassadeur, discuter avec lui en tant que Camerounais. Nous pouvons avoir des divergences d'opinion mais nous devons être de grands stratèges’’, a-t-il déclaré.

Il a plus loin en évoquant son projet de retourner au Cameroun pour rencontrer le président de la République Paul Biya pour lui demander pardon.
‘’ ''Je vais pouvoir faire mon passeport et pourquoi pas, retourner au Cameroun, rencontrer l'éminence président de la République à vie le très grand père fondateur Paul Biya. Je vais lui demander pardon aussi pour tout ce que nous lui avions fait ici en Europe. Je vais lui demander de me pardonner parce que la politique ce n'est pas la guerre’’, explique-t-il.

Max Senior Ivoire profite également de cette sortie pour appeler ses camarades de lutte à s’approcher de leur différentes ambassades afin de faire des démarches similaires pour pouvoir rentrer au Cameroun après de longues années d’exil. Il demande pardon à Cabral Libii car il a pendant longtemps reproché à celui-ci son accointance avec le régime de Yaoundé.