Actualités of Friday, 8 July 2016

Source: 237online.com

Revue de la presse du 07 Juillet 2016

Des journaux camerounais Des journaux camerounais

Justice : Marafa bientôt libre, Affaire Me Eyoum : Une libération qui fait des vagues, Lydienne Yen Eyoum : Dans les secrets de sa libération, Les dessous de la grâce qui fâche, Lydienne Eyoum libre : L’opinion s’enflamme, Opération Epervier : Paul Biya dans l’étau des pressions étrangères, Opération Epervier : Controverse autour de la réhabilitation des personnes graciées, Grâce présidentielle, Ondo Ndong et Belinga recalés ? Frilosité dans le sérail : Pourquoi Aminatou Ahidjo fait peur à Biya. Sont quelques-Unes que nous livre la presse.

Actualité Politique :

Opération Epervier : Le Messager fait état de la « controverse autour de la réhabilitation des personnes graciées ». En accordant la grâce présidentielle à l’avocate française d’origine camerounaise reconnue coupable de détournements publics, comme il l’avait promis il y a un an de cela à l’occasion de la visite du président français au Cameroun, le chef de l’Etat camerounais vient ainsi de plomber l’Opération Epervier qui souffrait déjà d’un grave déficit de crédibilité.

Le Jour renchérit en disant que « Lydienne Eyoum libre : l’opinion s’enflamme ». Les avocats sont divisés sur la libération de Lydienne Eyoum. La polémique enfle suite au décret du chef de l’Etat portant remise de peine de la française qui avait été condamnée à 25 ans de prison.

Dans la même veine, La Nouvelle Expression parle « d’une libération qui fait des vagues ». L’avocate française a été sortie de prison nuitamment pour l’ambassade de France. Anicet Ekané, homme politique, militant du Manidem, « nous sommes en désaccord avec cette grâce présidentielle… ». Me Momo Jean De Dieu, avocat au barreau du Cameroun, « les Etats ont l’obligation de veiller sur la population en dehors de leur territoire ».

La Météo s’intéresse plutôt « aux dessous de la grâce qui fâche ». Le chef de l’Etat a attendu que les tribunaux tranchent définitivement pour donner suite à la demande de grâce introduite par l’avocate. Cela veut dire deux choses : la Justice est indépendante et Paul Biya respecte la Constitution de son pays. Au grand dam de Hollande qui voulut une libération des plus immédiates de sa ‘’compatriote’’.

Le Quotidien de l’Economie mentionne que « Paul Biya dans l’étau des pressions étrangères ». De la France, les Etats-Unis, l’Onu ou l’Union africaine, les condamnations des incarcérations viennent de toutes parts. Le chef de l’Etat joue la montre et veut sauver la face.

L’indépendant nous balade « dans les secrets de la libération de Lydienne Eyoum ». Les émissaires de l’Elysée qui se succèdent au palais de l’Unité depuis la condamnation de l’avocate franco camerounaise, Lydienne Yen Eyoum, à une peine de détention de 25 ans, étaient un signe qu’après le dossier Michel Thierry Atangana qui a pollué les relations diplomatiques entre la France et le régime Biya, le pouvoir socialiste en fin de mandat, faisait du cas Yen Eyoum l’une de ses priorités. Les dernières audiences que le chef de l’Etat a accordées aux émissaires de François Hollande semblent avoir eu un impact décisif dans l’inattendu dénouement de ce dossier.

« Marafa bientôt libre », écrit L’œil du Sahel. La remise de peine accordée à Me Lydienne Eyoum par le chef de l’Etat, Paul Biya, est une excellente nouvelle pour les proches de l’ex-ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya. Si l’avocate, condamnée à 25 années de prison, a recouvré la liberté au terme d’un artifice juridique, c’est d’abord, pensent-ils, en raison des pressions exercées sur le président de la République par son homologue français et par les décisions Judiciaires défavorables au Cameroun. L’espoir est donc permis pour l’ancien proche collaborateur du chef de l’Etat.

Au sujet de la grâce présidentielle ; Mutations se demande si « Ondo Ndong et Belinga sont recalés ». De sources introduites, les noms des anciens Dg du Feicom et de la Sic figureraient dans le projet de décret soumis au chef de l’Etat. Pourquoi le président de la République a choisi de ne gracier que la « Franco-camerounaise », Lydienne Eyoum. Cameroon Tribune précise que « la libération de Lydienne Eyoum est un acte souverain ».

Au-delà des lectures affectives et autres interprétations faciles, seuls les faits resteront constants. Le premier, c’est que le président de la République, Paul Biya a accordé la grâce à une condamnée qui en avait fait la demande. Le deuxième, c’est que le chef de l’Etat ne s’est pas mis en marge de la loi en prenant cet acte dont la légitimité et la légalité sont conférées par la Constitution. Troisième fait, et les spécialistes de droits nous le confirmerons : le décret signé lundi dernier est tout, sauf une absolution complète pour Me Lydienne Yen Eyoum, qui a bel et bien été reconnue coupable de détournement de deniers publics et condamnée à cet effet par le Tribunal criminel spécial et la Cour suprême du Cameroun. Et si le mécanisme de la grâce présidentielle lui permet de recouvrer la liberté, il ne la dispense aucunement des peines pécuniaires prononcées à son encontre. Peines qui devraient permettre à l’Etat plaignant de rentrer dans ses droits.

Après sa nomination : « Aminatou Ahidjo remercie Paul Biya et encense le Rdpc ». Selon Le Messager, installé dans ses fonctions de présidente du Conseil d’administration du Palais des Congrès lundi dernier par le ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, près de trois ans après son adhésion au Rdpc, la fille de l’ancien président de la République a accordé une grande interview à la Crtv. D’emblée, elle refuse de croire que cette nomination par décret présidentielle est une récompense. « Je trace ma route », relève Le Jour. On n’est esclave ni de la mémoire, ni de l’histoire de l’ex-président de la République. Elle est devenue militante du Rdpc et présidente du Conseil administration du Palais des Congrès de Yaoundé. La Nouvelle Expression quant à elle note que : « la fille de l’ancien président de la République Ahmadou Ahidjo souligne la relation paternelle qui la lie au chef de l’Etat Paul Biya ».

Actualité Sociale :

Nominations : « Ngalle Bibehe fait le ménage ». Nous disent Le Jour et Mutations. Huit mois après son installation à la tête du ministère des Enseignements secondaires (Minsec), Jean Ernest Ngalle Bibehe vient de dévoiler le résultat de ses observations. Un décret du Premier ministre largement diffusé le soir du lundi, 4 juillet 2016, donne configuration de l’équipe avec laquelle le nouveau patron du Minsec entend travailler.

Le vaste mouvement, 24 postes de directeur de l’administration centrale en tout, viserait à injecter du sang neuf dans la gestion du ministère. La Nouvelle Expression dans ses colonnes indique que « la police envahit le ministère ». Le décret du Premier ministre rendu public lundi 4 juillet 2016 a été immédiatement suivi de la passation de service.
Assainissement du fichier solde de l’Etat : « Qui a peur du Sigipes II », s’interroge La Météo. Contrairement aux fariboles véhiculées par des affabulateurs du dimanche ces derniers temps, l’implémentation du Système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde, deuxième génération (Sigipes II), suit son cours. Et le Pm veille au grain.
Fête du Ramadan 2016 : Le Messager est « dans les coulisses de la célébration à Yaoundé ».

Si certains non musulmans s’en désintéressent complètement, d’autres, eux, mettent à profit cette journée pour se faire plein les poches d’une manière ou d’une autre. L’œil du Sahel quant à lui avance que « les imams du Septentrion prêchent la vigilance ». Ils invitent les populations à préserver la paix. La Nouvelle Expression nous fait état « d’une célébration sous fond de revendication à Douala ». Durant la prière de fin de Jeûne de Ramadan à Douala, le Dr Ibrahim Moubarak Mbombo a invité le gouvernement camerounais à prendre en considération les points de vue des fidèles musulmans dans les décisions à prendre. Cameroon Tribune mentionne que « la célébration du Ramadan à Douala a eu lieu de la paix et la sécurité ». L’esplanade de la gare de Bessengue a accueilli mercredi des fidèles musulmans et le gouverneur du Littoral.

Culture : « 57 films à l’affiche des Ecrans Noirs ». Du 15 au 23 juillet, Yaoundé déroulera à nouveau le tapis rouge à plus d’une centaine de cinéastes, acteurs, réalisateurs et amateurs du septième art. 57 films sont en compétition dans quatre catégories. La compétition internationale regroupe les films de réalisateurs venant de toute l’Afrique. Ici, les films seront primés dans les genres longs métrages, documentaires et courts métrages, mentionne Le Jour.

Actualités Economiques :

Métallurgie : « 60 milliards investis chaque année pour l’achat de la ferrailles ». Les industriels du secteur de la métallurgie déboursent en moyenne 60 milliards Fcfa chaque année, dans l’achat des déchets de fer, communément appelé, ferraille. Selon les responsables de Metafrique Steel, entreprise spécialisée dans la collecte, le recyclage et le traitement des déchets de fer, cette somme représente le montant que dépensent les industries de transformation du fer, que sont Prometal, Scieries Fokou, Metafrique Steel, etc., pour l’achat de la ferraille.

Projets d’extraction et d’infrastructures : « Le Gicam et le CED pour le respect des droits des communautés ». D’après Le Quotidien de l’Economie, ces deux organisations n’ont pas manqué de le faire savoir, mardi dernier à Douala, lors de l’atelier régional d’information et de formation des entreprises sur la RSE dans le bassin du Congo.

Actualités Sportives :

Ligue I : « Racing enchaîne, Cosmos s’enfonce ». En battant son adversaire sur le score de 2 buts à 0 hier, l’équipe de Bafoussam est à sa 3ème victoire d’affilée alors que son adversaire reste au fond du classement. Pendant ce temps, Coton impose un nul à Unisport. Le match opposant ces deux équipes du haut de tableau s’est achevé par une bagarre générale au stade municipal de Bafang, relève Le Jour.
Can féminine : « Les Lionnes sont en stages ». La sélection nationale féminine de football a entamé hier à Buéa, le deuxième regroupement préparatoire à la compétition prévue au Cameroun. Sept recalées. Cinq professionnels dans le groupe. Depuis hier, 26 joueuses ont entamé dans la ville de Buéa (Sud-Ouest), le deuxième regroupement préparatoire au championnat d’Afrique de football féminin (19 novembre-3 décembre 2016).

Sources :

La Nouvelle Expression : N° 4263 du 07 Juillet 2016.
Le Quotidien de l’Economie : N° 1089 du 07 Juillet 2016.
Cameroon Tribune : N° 11131 du 06 Juillet 2016.
Mutations : N° 4419 du 07 Juillet 2016.
Le Jour : N° 2220 du 07 Juillet 2016.
La Météo : N° 0789 du 07 Juillet 2016.
Le Messager : N° 4611 du 07 Juillet 2016.
L’œil du Sahel : N° 0821 du 07 Juillet 2016.
L’indépendant : N° 011 du 07 Juillet 2016.