Le maire Éric Niat, a pris sur lui de denominer les rues de Bangangte, sans vote, ni consulter le conseil municipal, en violation de la loi.
La loi sur la décentralisation donne ce pouvoir au conseil municipal, qui peut créer en son sein, une commission spécialisée, ouverte aux personnalités extérieures, qu'il juge competentes, parceque l'adressage, ne se fait pas sur les humeurs de famille. Malgré la mise en garde des conseillers municipaux, l'exécutif communal a insisté et violer la loi.
On découvre donc que les noms attribués par Eric Niat aux rues de Bangangté, une ville du Cameroun située dans le département du Nde, Région de l'Ouest, sont très proches de sa famille. Si une commission avait fait ce travail, des personnalités comme le premier préfet du nde, Mr Diwouta, qui a réalisé l'ossature urbaine de la ville, en principe créateur de La commune, aurait eu un nom. Le roi Njike salomon qui fit l'extension de la ville par des conquêtes, et donc les Bangangté jurent par son nom serait présent. Le missionnaire Bergeret, géniteur de la reine blanche, qui fonda la première école des filles de Bangangté ne manquerait pas, sans oublier le prince Kemajou, premier président de l'assemblée nationale, le ministre Kwayeb qui crea le département du Nde en tant ministre de l'administration territoriale, Tchouakeu Lucas, qui fonda la Panthère du Nde, les grands opérateurs économiques qui ont construit cette ville sont absents.
Il faut connaître l'histoire d'une ville, sa cosmogonie, sa dimension géographique, sa place dans la nation, pour denommer les rues.
Il se susurre donc à Bangangte qu'une prochaine administration communale annulera tout ça, et d'autres envisagent de saisir le tribunal administratif pour abus de pouvoir