Actualités of Wednesday, 11 December 2024

Source: www.camerounweb.com

Roublardise: Samuel Eto'o pris la main dans le sac dans une affaire d'escroquerie de l'Etat, bientôt à Kondengui?

Samuel Eto'o Samuel Eto'o

Une nouvelle controverse secoue la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto'o. Alors que l'institution devrait incarner transparence et rigueur, des pratiques financières opaques et des sollicitations multiples de fonds publics soulèvent des questions fondamentales sur la gouvernance du football national.





Roublardise: quand le Président de la Fecafoot sollicite les fonds (560 millions) à la fois auprès du Ministre en charge des Sports, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et du MINETAT SG/PR.

Il est bon à savoir qu'à la base le montant alloué par l'État à travers la tutelle était de 560 000 000/l'an pour une période de 03 ans (2011-2013); l'organe juridiquement compétent et partie à la Convention MINSEP -Fecafoot pour bénéficier des fonds de l'État était la LFPC. Les 560 millions FCFA étaient un appui destiné exclusivement à la prise en charge des joueurs et encadreurs à raison de 25 personnes par équipes. Si avant l'actuel Exécutif, la Fecafoot même sous comité de normalisation s'est efforcé de verser une partie de sa quote-part de 400 000 000 de francs CFA attendus, n'a rien versé à la LFPC depuis son arrivée. Sous le fallacieux prétexte d'un pseudo-Conseil Technique Transitoire annoncé à grandes pompes et imposée sans gêne comme la solution miracle pour l'embellie du football professionnel, lequel perdure depuis 03 ans remettant en cause son caractère transitoire, l'actuel Exécutif de la Fecafoot s'est accaparé le football professionnel en évinçant royalement la LFPC. Ceci, en violation flagrante de ses propres textes et de ceux de la CAF et de la FIFA, car dans aucun pays au monde la fédération ne gère le football professionnel, même pas par procuration comme l'a fait avec un échec cuisant l'actuel bureau de la Fecafoot. Les statuts de la Fecafoot, du moins pas ceux tripatouillés récemment, reconnaissent que le football professionnel s'organise au pire des cas sous une commission autonome.

La CTT, sans autonomie et sans personnalité, n'était qu'un bon maquillage pour 03 ans d'incurie et de détournements massifs des fonds à disposition par l'État, des droits versés par les sports. Au final, le football camerounais dans une déliquescence avancée, agonisant et moribond par celui là, qui avait promis donné toute sa splendeur au football et est incapable de justifier d'énormes sommes engloutis qui n'ont malheureusement pas servis au football. Du moins les clubs et les arbitres (auteurs principaux) en détresses, de revendications en revendications et de blocus en blocus, martyrisés, menacés; les stades de plus en plus désertés par un football gangrené par la corruption et les tripatouillages; les maigres récettes de stade entièrement accaparés par la Fecafoot. C'est la drame d'une faillite sans précédent en Afrique et dans le monde, le film de l'esclavage moderne.

Comment comprendre qu'alors que les acteurs revendiquent encore des impayés de plusieurs années des droits qui ont été reversés à la Fecafoot et utilisés à d'autres fins, l'actuel bureau exécutif de la Fecafoot, principal fossoyeur du football camerounais, sans aucune gêne, ait l'outrecuidance de recourir à la fois à trois institutions étatiques pour solliciter le même montant des fonds pour une activité dont on ne dispose d'aucun bilan et d'aucune lisibilité à date, alors que les principaux bénéficiaires sont en dissidence.
Et si les vrais motifs de cette démarche entamée seulement 08 mois après l'arrêt des championnats locaux (du jamais vu au Cameroun), étaient ailleurs ? Étant à rappeler que le contexte est celui où la Fecafoot a perdu le contrôle de la gestion financière des équipes nationales avec près de 40 milliards versés par l'État pour la prise en charge des équipes nationales et des dettes injustifiés.
Le Nkante