Les déclarations récentes de Martin Mbarga Nguele sur l'état des routes au Cameroun ont relancé la polémique autour des infrastructures routière dégradées du pays. Dans une publication sur sa page Facebook, le président du parti politique l’Alliance Patriotique Républicaine (APAR)Celestin Ndjamen appelle l’éjection du ministre des travaux publics du gouvernement de Paul Biya.

« Le maintien du ministre des Travaux publics au gouvernement est un mystère absolu. Il devrait s’appeler Nganou catastrophe, comme nos routes », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

En effet selon le chef de la Police camerounaise Martin Mbarga Nguele, certains ministres de Paul Biya n’exécutent pas les missions pour lesquelles ils sont nommés.

« J’ai été au Sud-Ouest à Mutengene. Entre Yaoundé et Mutengene, c’était un calvaire pour circuler. Je n’avais jamais vécu cette situation auparavant. Pourtant le président de la République a donné des orientations, il a donné des instructions, il y a des membres du gouvernement en place. Que faisons-nous pour le développement de notre pays ? », avait-il déclaré dans une vidéo devenue virale sur la toile.

Le ministre de son côté indexe ses collegues de l’économie et des finances. « Suite à la colère du patron de la police, Martin Mbarga NGUELE sur la situation de la route de Mutenguene, le ministre des travaux publics, Nganou Djoumessi dit que le dossier d’appel d’offre a été bouclé depuis le 30 octobre 2023. Mais il n’y a pas d’argent. Il demande : 146 millions 032 239 Fcfa.

Sauf qu’au ministère de l’économie et de l’aménagement du territoire, ainsi qu’au ministère des Finances, les hauts fonctionnaires sont de plus en plus critiques à l’égard de la gestion financière des projets par Nganou DJOUMESSI », rapporte Boris Bertolt.