'En l’état actuel, il est impossible de faire partir Paul Biya par des élections' Cette phrase remonte à Avril 2023 où le Dr. Aristide Mono indiquait dans l'Arène sur Canal 2 International que Paul Biya partira difficilement par les élections.

Ces derniers jours, avec le Coup d'Etat au Niger, une rumeur de coup d'Etat circule au Cameroun et des noms commencent d'ailleurs par sortir du lot.

Si pendant longtemps les noms qui sortaient du lot dans la course à la succession de Paul Biya étaient Franck Biya, Samuel Eto'o, Ferdinand Ngoh Ngoh, Laurent Esso, Mvondo Ayolo, Louis Paul Motaze et autres encore, l'option militaire ne serait pas à exclure.

Le nom du Colonel Emile Bamkoui circule également depuis peu et quelques circonstances presque similaires à celles du Niger semblent rendre plausibles cette voie. Ce dernier part en retraite dans quelques mois grâce à un décret signé le 07 juin 2022 par Paul Biya. Si l'on sait que ce dernier est un amoureux de son travail, l'on le voit difficilement partir aisément la retraite.

Putsch au Cameroun et ruse de Paul Biya : Colonel Emile Bamkoui, le dindon de la farce ou le révolutionnaire caché ?

Le tout puissant Colonel Joel Emile Bamkoui vit ses derniers mois dans l'administration de l'armée camerounaise. Au bout de plus de 30 ans de service, le colonel Émile Joël Bamkoui, ira à la retraite dans environ une dizaine de mois. C'est une décision du Chef de l'Etat Paul Biya.

En effet, dans le décret Nº2022/206 du 07 juin 2022 portant mise en retraite pour limite d'âge de grade et versement dans la réserve mobilisable de certains personnels officiers de défense que la rédaction de camerounweb.com a consulté, Paul Biya a décidé d'envoyer en retraite une trentaine d'officiers supérieurs des corps de la gendarmerie nationale, de l'armée de l'air et de la marine nationale. Parmi ces officiers, figure le Célèbre Colonel Joël Émile Bamkoui.

Les observateurs avaient craint un moment que la carrière de ce militaire sorti de l'EMIA en 1992 ne prenne un coup. Aujourd'hui, Joël Emile Bamkoui connaît une carrière des plus fulgurantes. Qu'il est loin l'épisode du crime passionnel de 2008.

Il y a bientôt dix (10) ans Joël Emile Bamkoui fut traduit devant le tribunal militaire. Malgré la confiance sans faille de sa haute hiérarchie pour ses faits d'armes dans la lutte contre le grand banditisme, il passa un moment derrière les barreaux de la prison militaire de Yaoundé.

Au-delà de tout ce qu'on peut lui reprocher, le Colonel Joël Emile Bamkoui a connu des grands succès dans sa carrière et il peut se vanter d'avoir fait baisser la violence à Douala et d'autres localités du pays.

Connaissant les rouages de la sécurité du pays car il contrôle les services secrets militaires, il pourrait nourrir des ambitions politiques. Si l'on se fie un instant à ce qu'il s'est passé au Niger, nul ne peut nier et surtout pas Michel Biem Tong que le Colonel correspond sur plusieurs au profil des hommes au pouvoir à savoir, la connaissance des rouages essentiaux de la République, une mise à la retraite peut-être non voulue, etc.

e très controversé chef de la Sécurité militaire, le Colonel Emile Bamkoui va faire valoir ses droits à la retraite en 2023. Selon plusieurs sources, cette nouvelle n’est pas du goût du militaire qui aurait un autre plan pour sa carrière. D’après le journaliste Michel Biem Tong, Bamkoui lorgnait le fauteuil du patron de la DGRE.

« Chaque matin, en se débarbouillant, il ne rêvait que de deux choses: monter au grade de général et devenir patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le principal service de contre-espionnage camerounais. Ceci n’était donc ni plus ni moins qu’un fantasme, la réalité étant que dès le 4 avril 2023, le colonel chef Bamkoui Emile, patron de la sinistre Division de la Sécurité Militaire, devra faire valoir ses droits à la retraite. Ainsi en a décidé son patron Paul Biya, celui-là même qui l’a sauvé d’une condamnation à mort en 2009 après qu’il ait assassiné l’inspecteur de police Mapouro Njifon, dans une opération de trafic de drogue », a-t-il indiqué.