Actualités of Friday, 9 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Rumeur sur son décès : Paul Biya calme le jeu, le 'rendez-vous dans 20 ans' est proche

Devoir de mémoire pour un rappel historique. Devoir de mémoire pour un rappel historique.

A la suite d’une rumeur qui l’annonçait mort, le 09 juin 2004, alors qu’il se trouvait à Genève, il avait réagi énergiquement à la suite d’une marche marathon particulièrement démonstrative, en souliers, sur une dizaine de kilomètres vers le Palais de l’Unité, en donnant rendez-vous aux Camerounais dans un horizon de 20 ans. Au décompte, nous ne sommes qu’à 19 ans jour pour jour de cette échéance.

Cette phrase devenue historique est prononcée par Paul Biya sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen le 9 JUIN 2004. L’information a fait les choux gras de la presse nationale. Les députés quant à eux sont montés contre les discours de la haine et les kidnappings. Aussi bien que les bébés lions qui sont disqualifiés rappelle le journaliste Ben Batana dans sa revue de presse du jour.

Devoir de mémoire pour un rappel historique. La rumeur du décès de Paul Biya, président du Cameroun s’était répandue comme une trainée de poudre. La psychose s’est emparée de tous. Malgré le démenti de l’hôtel intercontinental en suisse ou il était descendu, rien n’y fit la rumeur enflait. Jusqu’à ce fameux 9 juin 2004 Il était exactement 16h30 mn.

D'après les recoupements de Ben Batana, la presse dira en substance « Le président de la République, qui a regagné le Cameroun mercredi, en compagnie de son épouse et des enfants, est venu apporter l’ultime preuve attendue, pour donner sens aux démentis officiels sur les rumeurs faisant état de sa mort depuis de longs jours. Le chef de l’État s’est dit « sensible à l’accueil chaleureux, spontané et massif » que lui ont réservé les populations à Yaoundé, et donné rendez-vous « dans une vingtaine d’années » à ceux « qui s’intéressent à [ses] funérailles ». Un coup de gueule qui se résume en une phrase « Des gens s’intéressent à mes funérailles. Je leur donne rendez-vous dans 20 ans »