C’est une initiative qui intervient en complémentarité avec d’autres initiatives prises par le secteur public des pays du corridor Cameroun Tchad, république centrafricaine. Les pertes en vies humaines, matériels et autres effets induits se chiffrent à plus de 100 milliards de F Cfa par an au Cameroun.
Pour améliorer cela, et réduire le cap, on note quelques actions : les travaux de réhabilitation des infrastructures routières, les travaux de remise à niveau des équipements de pesages, les contrôles routiers, les missions de police sur la route ou encore la facilitation des transports.
C’est une action soutenue et financée par la banque mondiale qui est un partenaire du Cameroun.
La fondation Safe Way Right Way entend améliorer la qualité du management des transports afin de prévenir les risques routiers. L’éveil des consciences des usagers de la route pour un changement des comportements est un élément essentiel à mettre en évidence.
Les exposés et les débats ont meublés les échanges au cours de cette journée de communication. Le ministre délégué auprès du ministre des transports Méfiro Oumarou a relevé que le gouvernement va contribuer à soutenir de telles initiatives.
Il a exhorté par ailleurs les leaders d’opinions, les ministres occultes, les collectivités territoriales et la société civile à suivre l’exemple du secteur privé.
Au Cameroun, environ 12 personnes sont victimes d’accidents de la circulation chaque jour, faisant en moyenne 4700 victimes par an depuis 2010. Environ 50% des accidents surviennent sur le seul tronçon Yaoundé –Douala et plus de 60% sur le triangle Yaoundé-Douala-Bafoussam6Yaoundé.
Il faut rappeler que les accidents de la circulation continuent un problème majeur et une préoccupation de tous les jours des citoyens au regard des lourdes conséquences sociales et économiques pour les familles, les entreprises et pour le pays.
Plus de 1,3 millions de personnes sont tuées chaque année sur les routes du monde et presque 50 millions sont blessées et deviennent handicapés. 20% de ces décès surviennent en Afrique ou circule pourtant mois de 2% du parc automobile mondiale.