A Yaoundé, la capitale camerounaise, les commandants de régions militaires interarmées, ceux de la gendarmerie nationale, du général de brigade, commandant le 1er secteur de la Force multinationale mixte (Fmm) contre Boko Haram, Bouba Dobékréo, se sont réunis autour du ministre de la Défense (Mindef).
En président, en début de semaine, les travaux qui ont pour but de garantir aux Camerounais de toutes les dix régions du pays, la sérénité et la paix pendant les fêtes de fin d’année, Joseph Beti Assomo a fait le point de la situation sécuritaire sur le plan international en général et sur le territoire camerounais en particulier.
Au niveau national, le Mindef a indiqué que compte tenu de ce que cette période « donnera lieu à d’importants mouvements de personnes et de biens à travers le territoire national, ainsi qu’à des regroupements marqués par des célébrations, des réjouissances et des divertissements de toutes sortes », des défis majeurs s’imposent aux responsables en charge des questions de sécurité, en particulier dans la région de l’Extrême-Nord, même si Boko Haram semble avoir été affaibli.
Quant à la criminalité urbaine et rurale, Joseph Beti Assomo a expliqué que la « situation est sous contrôle.» Les principaux risques en ce moment étant l’insécurité routière et la migration de la violence terroriste.
Par ailleurs, le Mindef a confié que les assises, qui se déroulaient à huis clos, vont tenir compte du traitement des convulsions socio-politiques enregistrées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, secouées ces dernières semaines par des mouvements de revendications diverses de la partie anglophone du Cameroun.
À ce sujet, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement s’est exprimé samedi 10 décembre face à la presse à Yaoundé, pour rappeler que les auteurs des "actes de vandalisme" observés dans la partie anglophone du pays seront « confrontés aux rigueurs de la loi. »