Un exploit de l'Esir qui rassure les populations de la cité balnéaire du Sud.


Plusieurs armes blanches, des paquets de drogue (parmi laquelle de la cocaïne ndlr) et un important stock de matériel électroménager volés sont exposés dans la salle principale des locaux de l'Equipe spéciale d'intervention rapide (Esir) de Kribi. C'est le fruit d'une toute récente prise effectuée par les fins limiers du commissaire Landry Vilongo Ondoua, coordonnateur de cette unité de police. Les auteurs, des bandits de grands chemins, sont menottés, assis à même le sol. Parmi eux un handicapé insoupçonné, présenté comme l'un des cerveaux de la bande.
Nous sommes là mardi 17 janvier en début d'après-midi au quartier Massaka siège des institutions dans la ville balnéaire du Sud. A l'extérieur des locaux, une dizaine de victimes, hommes et femmes, venus par exemple se plaindre des cas de braquage à domicile et d'agression à main armée.
La plupart de ces citoyens en quête de sécurité et de justice abondent en éloges et en sentiments de gratitude à l'endroit du Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) Martin Mbarga Nguelé. «Vraiment nous remercions ce grand homme qui a enfin pensé à nous. Depuis l'arrivée de l'Esir à Kribi on est en paix. Cette unité de la police travaille» , lance une dame, commerçante au marché Nkolbiteng. «J'ai plusieurs fois été attaqué à mon domicile à la Maeture. A chaque fois je déposais plainte sans véritable suite. Mais là je viens de me rendre compte que je trouverai satisfaction avec l'Esir car les échos qui sont faits d'eux dans la ville sont favorables» , se réjouit un expatrié libanais. «Actuellement nous on roule dans la nuit sans crainte. Grâce à l'Esir qui fait la patrouille très régulièrement dans les zones dangereuses » , souligne un conducteur de mototaxi.
De l'avis de nombreux citoyens vivant à Kribi, c'est assurément du fait de son importance économique nationale et de sa sensibilité que le Dgsn a bien voulu doter cette ville d'un tel corps qu'on ne retrouve que dans les chefs lieux de régions. Kribi est donc une particularité comme Touboro.
« Martin Mbarga Nguelé a vraiment sauvé Kribi. C'est assurément par souci de mieux protéger la ville et ses installations portuaires. Ne pas lui dire merci c'est être très ingrat» , déclare Ateba Ngoua, militant du Parti républicain pour la réconciliation nationale à Kribi. «Pour la première fois le gouvernement camerounais fait quelque chose de bon à Kribi. Je me joins aux autres pour témoigner ma gratitude à monsieur le délégué général pour son choix » se contente Stephane Mengong, militant engagé du Mrc.