•Ségolène Royal est officiellement en visite de travail de 4 jours en terre camerounaise
•La femme politique française a rencontré plusieurs autorités camerounaises
•Elle a mené des pourparlers pour tirer Celstine Ketcha Courtes d’affaires
Ségolène Royal est officiellement en visite de travail de 4 jours en terre camerounaise. Envoyée spéciale de l'Alliance solaire internationale, la présidente fondatrice de D.A. PLANÈTE et Présidente de la COP 21 à Paris est au Cameroun pour l'évaluation de la mise en œuvre du projet d'installation des mini centrales solaires pour l'autonomisation énergétique des 13 chefferies supérieures du département du Ndé.
A son arrivée au Cameroun, l’ancienne ministre française de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a été reçue en audience par le ministre des Arts et de la culture, Dr Pierre Ismaël Bidoung Mpkwatt, après une visite guidée du musée national.
Son séjour s’est ensuite poursuivi dans les arrondissements de Bangangté, de Tonga, de Bazou, et de Bassamba, avec notamment l'évaluation de la mise en œuvre du projet d'installation des mini centrales solaires pour l'autonomisation énergétique des 13 chefferies supérieures du département du Ndé, et la réception de ces centrales solaires entièrement installées dans les 5 chefferies pilotes que sont Bangangté, Bazou, Bangoulap, Bamena et Badounga. Projet piloté par dames du Réseau international des princesses et Reines-mères du Ndé (RIPREM), dont Madame Chantal Biya est la présidente d'honneur.
Si l’objet officiel de la visite de l’ancienne ministre française est clair. Il se dit aussi que Segolene Royal a été dépêchée au Cameroun pour voler au secours de Celestine Ketcha Courtes menacée d’arrestation par la justice Camerounaise.
Segolene Royal aurait lors de son séjour mené une diplomatie de couloir auprès des réseaux de la première dame Chantal Biya pour plaider en faveur de Celestine Ketcha Courtes. Elle aurait rencontré à cet effet Oswald Baboke, le directeur adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République et Jean Stephane Biatcha qui sont les « oreilles de et la bouche de Chantal Biya » et remis un courrier à remettre en main à la première dame du Cameroun.
Selon des sources bien introduites au Tribunal Criminel Spécial, Celestine Ketcha Courtes est sous le coup de nombreuses procédures judiciaires, ainsi que son frère l’Honorable Célestin Ketchanga. Ces procédures font suite à de lourds soupçons de détournement des fonds publics qui pèsent sur elle et qui auraient été commis lors de son séjour à la tête de la commune de Bangangté. Nos sources citent par exemple, l'enveloppe affectée à la construction de l'hôtel de ville de Bangangté. Ou encore celle devant servir pour les travaux de construction et d'aménagement de la voirie urbaine de Bangangté, etc.
Ce n’est pas la première fois que la Minhdu se retrouve au centre d’une affaire rocambolesque. En juillet 2011, lors de l’affaire Queen Fish, Célestine Ketcha Courtès a été condamnée par le tribunal de grande instance du Wouri à un an d’emprisonnement avec trois ans de sursis et à plusieurs amendes au trésor public et à son frère, le député Célestin Ketchanga. Reconnue non coupable d’usage de faux en écriture de banque, Célestine Ketcha Courtès est toutefois jugée coupable d’abus de biens sociaux et de crédits.
Après voir interjeté appel sur cette affaire, les juges avait finalement condamnés Célestine Ketcha à payer à Célestin Ketchanga des dommages et intérêts. Les juges avaient confirmé les décisions du jugement rendu en instance pour faux et usage de faux, abus de biens sociaux et détournement de 50 millions de FCFA. La chambre correctionnelle de la Cour d’appel avait confirmé la sentence retenue par le tribunal de Grande instance du Wouri mais réduit la sentence sur des intérêts civils.