Avec Jean Pierre Amougou Belinga, personne n'a sa place assurée au sein du groupe l'Anecdote. Ce mardi, la rédaction de CamerounWeb apprend donc le "congé indéterminé" de Martial Owona.
L'on parle de "congés", mais les vraies raisons pour lesquelles Martial Owona sont ailleurs.
Certain disent qu'il a été viré pour avoir "diffusé le communiqué de la directrice de AB Petroleum qui annonçait l'ouverture de la station service ABP Petroleum dimanche dernier".
Mais d'après d'autres sources, l'un des plus anciens de la boite de Jean Pierre Amougou Bélinga a été viré pour avoir, dans une sortie sur Vision4, demandé aux soutiens d'Amougou Belinga, d'arrêter de défendre ce dernier dans leurs sorties aux allures de règlement de compte avec les institutions de la République, sur les réseaux sociaux.
Ce n'est pas la première fois que Martial Owona est viré et traité comme un malpropre à Vision 4. En 2021, il avait été viré de la direction du jour l'Anecdote après avoir été plusieurs fois interpellé par son PDG Amougou Bélinga pour "des fautes d'orthographe observées dans le journal l'Anecdote".
La goute d'eau qui avait débordé le vase est une du journal dans lequelle, Jean Nkueté a été accusé d'avoir hautement trahi le président Paul Biya. Après cette publication, plusieurs proches du SG du RDPC auraient accusé Amougou Bélinga d'être derrière cet article.
Principal sujet de la manchette de la parution du lundi 26 juillet 2021, le journal L'Anecdote, appartenant au magnat des médias Amougou Bélinga avait en effet émis des doutes sur la loyauté du SG du RDPC depuis plusieurs années.
"Après avoir manœuvré pour la défaite du président de la République à la présidentielle, ignoré ses directives pour les législatives et municipales, des doutes pannent sur la sincérité du secrétaire général du comité central quant à l'observation des prescriptions du président national du parti au pouvoir sur la dynamique de changement du personnel politique dans cette formation...Comme en 2018 et en 2020, la loyauté et la fidélité de Jean Nkueté au centre des interrogations", avait écrit la rédaction du journal L'Anecdote à la Une de sa parution ce jour.