• Maurice Kamto a été séquestré pendant deux jours dans un hôtel à Douala
• Il a été expulsé de la ville
• Témoignage d'un homme en tenue
Les journées de mercredi 1er et jeudi 02 décembre 2021 ont été marquées dans la ville de Douala par la séquestration du Prof Maurice Kamto à l’Hôtel Vallée des Princes de Douala où il s'apprêtait à procéder à une séance de dédicace de ses ouvrages.
Ce bras de fer entre Maurice Kamto et les forces de l'ordre à Douala s'est soldé par l'expulsion du président du MRC de la ville. Selon des membres du MRC, le parti qu'il dirige, Maurice Kamto a dû annuler plusieurs évènements prévus dans l'agenda de sa visite à Douala.
Jusque dans la matinée de ce jeudi, Kamto avait pourtant refusé de se plier aux ordres des policiers qui avaient encerclé l’hôtel qu’il avait loué depuis hier à Douala.
Le Carrefour Feu Rouge Bessengue a été paralysé à cause d'une barricade érigée par la police sur la deuxième voie de l'axe de la vallée Bessengue au niveau du Carrefour avec de part et d'autre dans la ville, des bouchons interminables comme c'est le cas par exemple au rond-point Deido où la circulation n'avance quasiment pas malgré la présence de la police, causant ainsi un énorme préjudice aux usagers de la route qui vaquent à leurs occupations.
Un agent des forces de l'ordre et de sécurité est revenu en long et en large sur ces deux journées riches en suspens. Il confie comment le Prof Maurice les a fait balader dans la ville de Douala avant son départ.
« Nous avons fini par commencer à supplier KAMTO de partir pour qu'on nous laisse nous reposer. Il martelait à chaque fois "Je m'en irai à mon temps voulu". Jusqu'à Dieu Merci il décide de sortir, nous le prenons sous escorte, il s'arrête au super marché Niki, et nous l'attendons, il finit sa course et on repart. Il marque un arrêt à l'hôtel Altitel, nous à son rythme, on s'engage sur la N3, il ralentit pour rien, nous prions pour qu'il ne change pas d'idée, il accélère, Merci le ciel, il s'arrête on s'inquiète. Il arrive au marché Ndogpassi il s'arrête et intime l'ordre qu'on arrête toutes les sirènes sinon il rentre, on arrête alors les sirènes il repart jusqu'au pont Dibamba. C'est là que la responsabilité est donnée aux grands chefs de l'accompagner jusqu'à Yaoundé. Ouffffff! Enfin on va pouvoir dormir et se relayer au service ! », a-t-il déclaré.
JE REGRETTE CE QUI S'EST PASSE HIER AVEC MAURICE KAMTO - HERVE EMMANUEL NKOM
Reçu ce jeudi matin sur la chaine "ABK Radio", Hervé Emmanuel NKOM, membre du comité central du RDPC, n'a pas caché sa gêne face à cette situation. Dans cet entretien croisé avec l'homme politique Cyrille SAM MBAKA, Hervé Emmanuel NKOM estime que démarche des éléments de la police doit être fondée sur des informations visant le trouble à l'ordre public
"Je regrette ce qui s'est passé hier avec Maurice KAMTO. Cyrille SAM MBAKA sait très bien que les autorités connaissent les parties visibles et invisibles d'une manifestation. Elles disposent des informations qui ne sont pas à la portée de tout le monde (...) On pense que derrière cette dédicace il y avait quelque chose qui devait troubler l'ordre public.", a-t-il déclaré.
Cette sortie prend le contrepied de celle du Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’université de Dschang, le Prof Jean Gatsi. Dans une tribune publiée sur la toile, ce dernier compare le Prof Maurice Kamto à un "imbécile" qui "tente de faire croire qu’il existe".
L’IMBECILE TENTE DE FAIRE CROIRE QU’IL EXISTE - PR JEAN GATSI A MAURICE KAMTO
KAMTO MAURICE, UN IMBÉCILE.
Kamto Maurice, qui n’a pas pu convaincre et avoir le vote des électeurs dans son propre quartier à Baham lors de la dernière élection présidentielle, vocifère encore aujourd’hui. L’imbécile tente de faire croire qu’il existe.
Après avoir tenté en vain d’organiser une insurrection populaire, après avoir tenté en vain de monter les Camerounais les un contre les autres et dans l’unique but d’organiser un génocide dans notre pays pour accéder au pouvoir, après avoir soutenu le terrorisme ambazonien, il essaie aujourd’hui une nouvelle provocation en espérant en tirer un profit politique et pécuniaire.
Il oublie de ce fait, que ce n’est pas en bloquant les élèves, Benskineurs et autres citoyens en déplacement à une heure de sortie d’école, dans un carrefour du quartier Grand moulin à Douala, que l’on devient populaire ; que ce n’est pas en vociférant sur un petit balcon que l’on acquiert la légitimité populaire.
Se sentant très impopulaire, Kamto Maurice avait pris de l’argent à ses frères Bamilekes pour ne pas aller aux dernières élections législatives et municipales, brisant par là même la carrière politique de nombreux compatriotes qui croyaient au pouvoir des urnes.
Aujourd’hui, celui-là qui n’a aucun élu sur toute l’étendue du territoire national, celui-là qui a escroqué de nombreux Camerounais et de nombreuses Camerounaises dans la fameuse opération « Survivol » pour s’acheter une voiture neuve, veut de nouveau faire croire à ses victimes qu’il a encore un avenir politique.
A la vérité, les Camerounais savent que Kamto Maurice est fini. Et depuis son départ à la retraite à l’université, il ne joint les deux bouts que grâce au banditisme politique. Derrière sa dernière sortie-provocation au balcon d’un petit studio à Grand Moulin à Doula, se cache donc une nouvelle idée d’escroquerie. Dans les tous prochains jours, il trouvera encore le moyen d’avoir un peu d’argent de nouvelles victimes afin améliorer sa condition de retraité.
Mais l’ethnofasciste doit comprendre, que dans ce contexte de provocation initiée, en face de lui, il n’y aura plus d’enfants de cœur. La bagarre qu’il cherche, il la trouvera, et il n’y aura plus moyen de reculer. Je lui signifie donc qu’il y aura bien garçon sur le chemin.
A l’imbécile je rappelle enfin que « qui cherche trouve ; et qui trouve supporte ».