Actualités of Monday, 12 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Sérail : interpellation d'une autorité accusée d'être à la tête d'un réseau criminel

Arnaque au Cameroun Arnaque au Cameroun


• Une nouvelle arnaque a été démasquée

• Une des victimes est montée au créneau

• L’affaire suscite beaucoup de bruits dans la cité

Le lanceur d’alerte camerounais Boris Bertolt a porté sur les réseaux sociaux une histoire scandaleuse qui dénonce des personnes bien placées. Celles-ci escroquent d’autres personnes moins influentes qui n’ont fait que trop se taire.

Les faits se déroulent à Nsimalen, une bourgade du Cameroun située dans la région du Centre et le département du Méfou-et-Afamba, à environ vingt (20) kilomètres de Yaoundé.

Boris Bertolt titre sur Facebook dans sa publication du lundi le 12 septembre 2022 : « ADC Nsimalen : un réseau d'extorsion des salaires des temporaires démasqué ».

L’homme de média avance que « madame Bayiha Babine Patrice est la directrice des ressources humaines de l'entreprise publique ADC. Cette dame qui gagne pratiquement 03 millions de francs CFA par mois était encore il y a quelques semaines à la tête d'un réseau d'extorsion des salaires des temporaires chargés d'entretenir les espaces verts à l'aéroport de Nsimalen ».

Seulement, Boris Bertolt explique qu’il « aura fallu que l'une des victimes qui n'en pouvait plus de voir son maigre salaire ponctionner tous les mois, décide de dénoncer cet esclavagisme des temps modernes. Le mode opératoire consistait à faire chanter ces employés payés de 70 000 à 100 000 FCFA par mois au moment du renouvellement de leurs contrats. Entrait alors en jeu la sœur cadette de la DRH à qui il revenant de collecter les sommes ainsi prélevés à ces pauvres enfants. Une véritable mafia digne des yakuzas ».

« Dans le cadre de l'enquête menée par la gendarmerie nationale, la sœur cadette avait été cueillie dans son domicile au quartier Mendong à Yaoundé et conduite manu militari au poste de gendarmerie. Après confrontations, face aux preuves irréfutables qui lui ont été opposées, notre receleuse a reconnu les faits qui désignent sa sœur la DRH comme commanditaire. Son audition à la gendarmerie n'a d'ailleurs fait que le confirmer », continue le Camerounais.

Puis, « face à cet énième scandale, le Directeur Général Thomas Owona Assoumou a levé les mains comme on dit au quartier. Alors que tout le personnel à Nsimalen s'attendait à ce que la DRH soit au minimum suspendue à l'issue du dernier Conseil D'Administration, ce sont plutôt les victimes qui reçoivent des menaces au quotidien ».