Le leader du RDPC Paul Biya dépense beaucoup d’argent pour ses voyages privés. Ça, c’est un secret de polichinelle. Le chef de l’État a un véritable penchant pour certains pays occidentaux comme la Suisse.
Depuis un moment maintenant, des bruits ont commencé par circuler par rapport à la nature du montant exact des voyages luxueux de Paul Biya. Dernièrement, Boris Bertolt a été l’un des lanceurs d’alerte à avoir révélé que des factures des voyages du dirigeant sont impayées. Il donne des détails liés à cette affaire, dans une nouvelle publication sur les réseaux sociaux.
Le paiement des factures des voyages du président de la République bloqué par la Confrérie des chaussettes rouges. C’est une officine qui pourrait s’apparenter à une officine tribale.
Elle est constituée de Samuel Tela, directeur de la Trésorerie, de l’honorable Paul Éric Djomgoué, député RDPC du Mfoundi et homme d’affaires spécialisé dans les marchés publics, et de Jean Claude Ngamani, alias Longchamp, vendeur en prêt-à-porter converti aux marchés publics.
On les dénomme la Confrérie des chaussettes rouges parce que ces messieurs portent tous des chaussettes de couleur rouge ou rose. L’objectif de cette confrérie est d’assurer la priorité des paiements de leurs factures au Trésor, et arbitrer le règlement des factures de leurs concurrents.
Plusieurs prestataires de l’État font ainsi les frais des arbitrages financiers de cette officine qui envisage de décider du sort des hommes d’affaires de l’Ouest en particulier, et du Cameroun en général.
Ainsi, cette officine s’est réunie au mois de septembre dernier dans le bureau du directeur de la Trésorerie pour, entre autres sujets, paralyser les agences de voyages qui fournissent les billets d’avion au personnel de la présidence de la République, parmi lesquelles Euro Voyage, Sofitoul, Yao Voyage et Mondo Tour.
C’est ainsi que plusieurs factures des déplacements de Paul Biya ne sont pas payées depuis plusieurs mois. Le levier de la trésorerie publique ne devrait pas être laissé aux mains de certains individus qui l’utilisent aujourd’hui pour assujettir leurs concurrents au sein de la communauté des hommes d’affaires.