Les fonctions laissées par les sénateurs démissionnaires n’ont toujours pas été pourvues en hommes pour assurer la continuité du service.
Le sujet n’est pas à l’ordre du jour, pourtant sur la table du chef de l’Etat. La ressource humaine ne manque pas. Mais le flou demeure sur la suite à donner à cet autre manquement qui met à jour le manque de clairvoyance et de lucidité du décideur central.
Près d’un mois et demi de statut quo dans le redéploiement du personnel de l’Etat dans les services et les fonctions ayant besoin d’un sang neuf en vue d’impulser une nouvelle dynamique dans les administrations. Des personnalités de la République promues à la fonction sénatoriale ont laissé des vides à combler par des personnes ayant aussi à cœur de servir la nation. Seulement aucun signe d’un mouvement dans les arcanes du pouvoir.
Ce qui intéresse le tenant du pouvoir c’est l’actualité politique. 16 sénateurs frappés d’incompatibilité de cumul de fonction, ont jeté l’éponge préférant ainsi leur écharpe de sénateur.
Ils évitaient de se faire rattraper par la législation en la matière puisqu’il est précisé dans l’article 22 du règlement intérieur du sénat que « l’exercice du mandat de sénateur est incompatible avec les fonctions des membres de gouvernement et assimilés, de membres de conseil constitutionnel, de Pca... ou le statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise de secteur public ou parapublic ».
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La magie du décret
D’autres fonctions de receveurs municipaux dans les communes de Koutaba et de Maroua, d’institutrice à l’école maternelle de la garde présidentielle, de directrice de l’école primaire d’Isangele et d’autres postes restés vides du fait du départ des occupants pour la chambre haute notamment le chef de service édition à la rédaction Radio de la Cameroon Radio and Télévision (Crtv) parce que Koungou Edima Eliane, journaliste est désormais sénatrice.
Baroua Nyakeu n’étant plus contrôleur assistant N 2 à la délégation départementale des marchés publics du djerem à Tibati. Que dire du bureau du courrier et des archives à la délégation générale des postes de l’Adamaoua qui a vu partir son chef service Rougayatou Asta Djoulde. Dans le secteur de la médecine, l’hôpital de Tignere dans le faro et deo est sans surveillant général depuis la nomination de Mamoudou Mazadou le 02 mai au sénat. Il en est de même pour l’hôpital de Maroua qui a vu un de ses cadres Amrakaye martin, rejoindre la chambre haute.
Tout laisse croire que depuis lors, rien n’est fait dans le sens de remettre les pendules à l’heure. La magie du décret reste attendue au moment où les jeunes réclament de plus en plus de places dans les cercles de décisions, la gent féminine attend aussi d’être prise en compte pour une autonomisation de celle-ci.