Politique of Friday, 9 February 2018
Source: cameroon-info.net
Après le parti du Renouveau, c’est le Social democratic front qui arrive en deuxième position avec le plus grand nombre de conseillers municipaux.
Le quotidien Le Jour dans son numéro du 8 février 2018 note, qu’il sera difficile, voire quasi impossible que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) perde un seul des 70 sièges de Sénateur. Car celui-ci détient une écrasante majorité de conseillers municipaux dans les dix Régions du Cameroun. C’est un état de chose qui n’échappe guère aux autres formations politiques à l’instar du Social democratic front (SDF) qui tient la deuxième place du peloton des partis possédant un bon nombre de conseillers municipaux.
«Nous avons fait nos statistiques. Le corps électoral est favorable à notre adversaire plus qu’en 2013», déclare le Sénateur Jean Tsomelou par ailleurs Secrétaire général (SG) du SDF. Le SDF pense que le fait que le parti au pouvoir détienne un nombre assez important de Sénateurs, est une donnée à prendre considération et qui devait amener ses adversaires à étudier la question d’aller en compétition ou pas.
Notre confrère indique que cette question sera justement débattue ce 9 février au cours des assises du Comité exécutif national (NEC), qui vont se tenir à Bamenda au Nord-Ouest, dans la résidence du Chairman Ni John Fru Ndi. Notons qu’en 2013, le SDF avait pu avoir 14 sièges de Sénateur dans les Régions de l’Ouest et de l’Adamaoua, du fait que les listes du RDPC avaient été disqualifiées dans ces zones-là.
Toutefois comme le pensent des observateurs de la scène politique camerounaise, le RDPC doit se méfier de certaines coalitions à l’instar de celle du parti Univers du Pr Nkou Mvondo et du Mouvement 11 millions de citoyens, de Cabral Libii.
Rappelons que le 25 mars 2018, le corps électoral qui vient d'être convoqué par le Chef de l'Etat ira aux urnes au terme de la campagne électorale qui commence le 10 mars prochain.