Actualités of Friday, 23 March 2018

Source: www.camerounweb.com

Sénatoriales 2018: 'L'Ambazonie' menace des sénateurs et promet de sévir

Les leaders ambazoniens Les leaders ambazoniens

Les élections sénatoriales c’est ce dimanche 25 mars au Cameroun. Tout est fin prêt pour le bon déroulement du scrutin du côté d’ELECAM.
En zones anglophones, les leaders ambazoniens s’insurgent contre l’organisation de cette élections dans la partie anglophones, « qu’ils jugent être des territoires étrangers » à la République du Cameroun.

Dans un communiqué de presse du Secrétaire de la Communication, Chris Anu, le 22 mars, il a déclaré «sans équivoque que le gouvernement fantôme était conscient de l'intention du gouvernement colonial d'organiser une "élection rapide" sur le territoire d'Ambazonia malgré l’interdiction de toute élection étrangère sur son territoire. »

Les dispositifs pour les élections prévues ce dimanche 25 mars sont secrètement conduits dans certaines communautés de la zone anglophones. D’après des sources, des ambazoniens préparent des attaques ce dimanche dans des centres de votes ou contre des autorités locales où se tiendront ces élections.
Le préfet du comté de Lebialem ainsi que son entourage en ont payé le prix jeudi dernier. Ils ont été pris en embuscade alors qu'ils revenaient d'un bureau de vote dans un village appelé Esoh-Atah. le délégué départemental du Ministere des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières (Mindcaf) du Lebialem a été tué, le préfet et son garde du corps blessés.

Par ailleurs, le Secrétaire de la Communication appelle tous les Ambazoniens à surveiller le scrutin, qu’il juge d’ «acte illégal et criminel» et constituerait" ce qu'il appelle "une atteinte à notre souveraineté en tant que peuple et en tant que nation ".

Il a lancé un avertissement aux sénateurs, aux conseillers régionaux et aux conseillers en lice et qui d’après lui veulent décider de leur allégeance après les élections de dimanche.

Un message clair a été envoyé aux aspirants sénatoriaux de tous les partis politiques qui défieront les instructions qu'ils auront eux-mêmes à blâmer. Il a été formellement indiqué dans le communiqué qu’ils sont placés sous surveillance 24 heures sur 24 et que leurs allées et venues entre maintenant et lundi sont scrutés.