C’est en toute sérénité que l’Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) prépare la campagne des sénatoriales dans la région de l’Extrême-Nord.
Le programme prévoit de sillonner toute la région de l’Extrême-Nord.
Des séances de de rencontre avec les électeurs sont prévues dans les chefs-lieux des six départements. Pour la fin un méga-meeting est prévu à Mokolo le 21 mars prochain.
Face au RDPC, le parti au pouvoir, qui a la majorité des conseillers municipaux dans la région, le parti de Bello Bouba Maïgari dit être prêt à affronter les élections le 25 mars prochain. «Même si le RDPC a la majorité des conseillers municipaux qui vont voter, cela ne nous fait pas peur car nous irons aux élections au même pied d’égalité pour gagner», affirme dans les colonnes de Cameroon Tribune du lundi 12 Mars 2018, Zitouna Hamawa, membre du Comité central UNDP dans le département du Mayo-Tsanaga et candidate aux sénatoriale du 25 mars prochain au Cameroun.
Les responsables UNDP rencontrés par le journal comptent sur un «vote sanction» contre les sénateurs sortants qui sont tous issus des rangs du RDPC. Cette bataille entre l’UNDP et le RDPC sera également à suivre dans la région de l’Est où les deux partis politiques vont se faire face pour le contrôle des sept sièges en compétition le 25 mars 2018.
Seul parti à avoir raflé les 857 sièges de conseillers en jeu en 2013, le RDPC a choisi de reconduire intégralement la liste des sénateurs sortants. On y retrouve des noms bien connus, à l’instar de la tête de liste, Charles Salé, ancien député et plusieurs fois ministres, Isabelle Tokpanou, ancien secrétaire d’Etat, Monique Ouli Ndongo, ancien secrétaire général de ministère, les anciens ministres Badel Ndanga Ndinga et Benjamin Amama Amama, le Dr Marie Claire Moampea et Jean Mboundjo.
Face à eux, la liste de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès constituée pour l’essentiel des responsables de base de cette formation politique, sous la conduite de Oundi et comportant notamment deux femmes.