Actualités of Wednesday, 20 September 2017

Source: cameroon-info.net

Sérail: Amadou Ali serait affaibli par la maladie

Le vice-Premier ministre aurait perdu 7 membres de sa famille dans une attaque de Boko Haram Le vice-Premier ministre aurait perdu 7 membres de sa famille dans une attaque de Boko Haram

Le vice-Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées serait très affaibli par la maladie qui le tient loin de la scène publique depuis de longs mois.

Les habitués de la scène parlementaires ont remarqué l’absence d’Amadou Ali, le Vive-Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées. Depuis un bon moment, c’est le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Ange Michel Angouing, qui a supervisé les travaux des deux Chambres pour le compte du gouvernement.

A en croire le journal Repères paru le 20 septembre 2017, des sources proche de son entourage indiquent qu’il est presque reclus dans sa résidence au quartier Bastos à Yaoundé.

«Une quasi réclusion imposée par des ennuis de santé qui l’ont, susurrent certains visiteurs du soir, sérieusement affaibli. A telle enseigne que le président de la République a consenti à le dispenser du pénible devoir de présence à son bureau pour lui permettre de se consacrer à ses soins, tantôt au Cameroun, tantôt en Europe», peut-on lire.

Selon Repères, en plus de la maladie, Amadou Ali est a subi une meurtrissure le 27 juillet 2014. Ce jour-là, une forte expédition de la secte islamiste Boko Haram attaque sa résidence de Kolofata. Sept personnes au total y ont laissé la vie. Parmi elles, nombreux proches du vice-Premier ministre, dont son petit-frère Alhadji Malloum mort calciné à la suite de l’explosion d’une grenade, son cousin Mohamadou Djougoudoum intendant des prisons mort égorgé, son homme à tout faire à Kolofata et à Maroua, Madi Talba et la sœur de son épouse retrouvée calcinée dans sa cachette.

Le bihebdomadaire évoque également sa possible mise à l’écart du régime de Paul Biya. Et si c’était effectivement le cas, «Amadou Ali quitterait alors les hauts lieux du pouvoir sur une frustration : n’avoir pas réussi à matérialiser son rêve ardent de trôner à la Primature.

Mais il pourrait se consoler d’être l’un des rares piliers du régime à n’avoir presque pas connu de disgrâce depuis l’arrivée de Paul Biya au pouvoir le 6 novembre 1982. Tant il aura pratiquement occupé tous les postes en 35 ans : secrétaire d’Etat à la gendarmerie, ministre de la Défense, ministre de la Justice, secrétaire général de la présidence de la République...»