Actualités of Saturday, 10 March 2018

Source: cameroonvoice.com

Sérail: ces aides de camp dont Chantal Biya s’est débarrassée

Paul Biya aurait décidé de nettoyer de «fond en comble» son entourage sécuritaire Paul Biya aurait décidé de nettoyer de «fond en comble» son entourage sécuritaire

Depuis le retour de son récent séjour privé en Suisse, Paul Biya aurait décidé de nettoyer de «fond en comble» son entourage sécuritaire domestique. Toute la sécurité rapprochée du Chef de l’État, constituée des éléments du premier groupement de protection et de sécurité de la Direction de Sécurité Présidentielle (DSP), affectés dans sa résidence privée, a été, selon une source sécuritaire, balayée.

Des indiscrétions au sein du palais de l’Unité à Yaoundé, prétendent que ce ménage a été décidé sur ordre de son épouse Chantal Biya. Selon le journal Le courrier paru le 11 janvier 2017, le trafic et la fuite d’informations à caractères confidentielles seraient à l’origine de leur éviction.

«Dans ce lot, figure le Sous-lieutenant Mindja, aide de camp de la Première Dame. De cette purge présidentielle à la Direction de la Sécurité présidentielle, les seuls rescapés, seraient le chef de sa sécurité le lieutenant-colonel de gendarmerie Étienne Honlong et le chauffeur de la première Dame», révèle Le Courrier.

La Première Dame aurait constaté «le trafic et fuites d’informations sensibles à caractères confidentiels de sa résidence, des accointances établies avec certains mouvements activistes du Code basé en Europe, réputé hostile au Chef de l’État, à travers des manifestations bruyantes et récurrentes devant l’hôtel Intercontinental de Genève en Suisse lors des séjours privés du Président de la République en Suisse, et surtout l’étalage dans les réseaux sociaux des tribulations de la fille cadette du couple présidentiel Brenda Biya, aux États-Unis d’Amérique».

Selon certaines informations, des investigations minutieuses auraient été menées depuis longtemps par les services de renseignements de la DSP, sous la conduite personnelle du Général de division Ivo Desancio Yenwo. Les conclusions des enquêtes auraient confirmé les soupçons qui pesaient sur tous les anciens cerbères affectés à la sécurité rapprochée de la résidence privée du couple présidentiel.

«Des commentaires avisés en haut lieu veulent trouver à ce nettoyage de la garde rapprochée du chef de l’exécutif camerounais, un moyen de pression pour incliner le président de la République à se débarrasser de certains de ses proches collaborateurs de la présidence de la République, dans le viseur de la première dame», note le journal.

Note : cet article a été publié pour la première fois en janvier 2017