L’Actuel Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun n’est pas le premier diplomate américain à faire preuve d’ingérence dans les affaires internes du Cameroun, en prenant ouvertement position.
Le journal L’Essentiel du Cameroun en kiosque le jeudi 24 mai 2018 révèle que Frances D. Cook est l’une des ambassadrices des États-Unis qui a le plus fait parler d’elle. «À son arrivée au Cameroun en 1989, alors que le vent des libertés souffle sur le Cameroun, la diplomate sera accusée d’avoir joué un rôle primordial dans l’accompagnement de la campagne de désobéissance civile de la part de l’opposition», apprend-on.
Cette désobéissance civile, selon le journal, avait malgré tout amené Frances D. Cook à condamner les mesures sécuritaires prises par Paul Biya, pour contrer les villes mortes. De même en 1992, D. Cook avait également reconnu la victoire du candidat du Social Democratic Front (SDF) John Fru Ndi, avant même que les autorités compétentes en la matière aient publié les résultats.
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À cet effet, poursuit L’Essentiel du Cameroun, la diplomatie américaine n’hésitera pas par la suite de critiquer farouchement le système électoral à l’annonce de la victoire de Paul Biya, évoquant alors des fraudes massives lors du déroulement du scrutin avant de quitter le Cameroun en janvier 1993.
A en croire le journal, d’autres ambassadeurs américains à l’instar de Frances D. Cook, Niels Marquardt ont plusieurs fois dénoncé en public les méthodes de lutte contre la corruption. De son côté, Janet E. Garvey ambassadrice américaine au Cameroun (mai 2007-août 2010), s’est aussi faite remarquée par ses déclarations tumultueuses. «Elle s’était également indignée après la désignation des membres d’Élections Cameroon (ELECAM) par le chef de l’État, boudant alors leur prestation de serment».
Comme elle, lit-on, Robert Peter Jackson (2010-2013) à quant à lui aussi été très proche de l’opposition camerounaise, allant jusqu’à critiquer les institutions en charge d’organiser les élections ainsi que la conduite de «l’Opération Epervier».