Dans l'attente de son procès pour le meurtre du journaliste Martinez Zogo, Amougou Belinga, autrefois tout-puissant homme d'affaires camerounais, multiplie les stratégies pour échapper à la justice. Privé de ses privilèges et enfermé, l'accusé en est réduit à recourir à des rituels de marabouts béninois et à des appels à la clémence, alors que son procès a été une nouvelle fois renvoyé au 23 décembre prochain.
《Nous avons passé un excellent weekend. Le Zomlo'o des Zomlo'o a fait égor*ger plusieurs boeufs, question, d'arroser sa sortie de prison dans les tout prochains jours; du moins avant les fêtes de fin d'année ; je m'en suis d'ailleurs tiré avec un gros gigot 》, s'est confié un riverain du quartier Mvan à Yaoundé et proche voisin de Amougou Belinga dans la matinée d'hier à ses collègues de service.
Le pauvre nigaud était loin de réaliser que cet acte de "générosité" en guise de "sataka" relève d'un rituel prescrit par des marabouts Béninois venus à la rescousse de Amougou Belinga qui est fortement impliqué dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.
C'est bien dommage pour celui qui se présente comme étant le plus riche des Ekangs, qui depuis bientôt deux ans, est délesté à tout point de vue, de son "jet privé", des belles voitures, voyages de prestige, de sa rutilante Mélissa ,de l'humiliation et intimidations des personnalités, du braquage de nos caisses à travers les lignes 94, 65 etc, escroquerie à grande échelle et bien d'autres privilèges. L'homme qui pensait que son nombril était le centre du monde, vit depuis dans la tourmente. Le petit dieu qui usait de son petit pouvoir pour opprimer ses semblables est depuis son arrestation embrigadé dans une cage comme un p@uvre cochon et se bat dès lors comme un beau diable pour recouvrer sa liberté. Rassuré par ses soutiens qui ne sont autres que : Mvondo Ayolo, Louis Paul Motaze, Laurent Esso, ces suppôts de mammon tenus à coups de compromission en sont parfaitement conscients des enjeux et du risque auquels ils font face si jamais Amougou Belinga n'est pas libéré. La peur au ventre Mvondo Ayolo multiplie des stratégies au point de paraître très ridicule auprès de son créateur qui n'est autre que Paul Biya. Tout récemment encore nous l'avons d'ailleurs dénoncé ; ils ont chacun à corps défendant saisi le chef de l'État pour plaider la libération de Amougou Belinga et Eko Eko. Ces correspondances fidèlement transmises á l'homme de 82 par, Cleopas Mendoulou l'intendant adjoint, sont restées jusqu'à présent lettres mortes. Et d'ailleurs pour la petite histoire, Paul Biya demande à ce que les @ssassins de Martinez Zogo soient sévèrement punis. Toujours est-il que, malgré l'étau qui se resserre sur Amougou Belinga, accusé de coaction de torture ayant abouti à la mort tragique de l'ancien chef de chaîne de la radio Amplitude FM émettant à Yaoundé; ses complices font feu de tout bois pour le tirer des mailles de la justice. Plusieurs actions sont ainsi mises en marche, de la corruption des magistrats en passant par des marabouts. La semaine dernière encore, un contingent de ces vendeurs d'illusions, tous des béninois, ont débarqué à Yaoundé. C'est d'ailleurs au terme des séances d'incantations et pratiques occultes faites dans la résidence de Amougou Belinga sis au Complexe Beac, non loin de Mvan, que des boeufs ont été égorgés et distribués en guise de sacrifice. Il était question lors de ces pratiques loufoques d'implorer la clémence du chef de l'État lui-même invalide. Aussi curieux que cela puisse paraître, il se raconte du côté de la prison principale de Kodengui que Amougou Belinga aurait renoué avec la bible et les prières dominicales. Qui l'eut cru!. Celui qui s'est autoproclamé Zomlo'o et se prenait pour un dieu est aujourd'hui perdu entre les charlatans Béninois et la Bible. Voilà enfin un diablotin qui se rabaisse genoux au sol pour implorer la miséricorde du vrai Dieu, le roi de l'univers. Ce Dieu qui reste et demeure le père des orphelins, le mari des veuves et qui prête une oreille attentive aux familles affligées telle celle de Martinez Zogo, de Bryan Mfombor etc. Le vrai Dieu a qui revient la Vengeance et la justice et non la justice de Laurent Esso, une justice à géométrie variable, une justice corrompue qui n'a d'yeux que pour des billets de banque.
De toute façon ,l'audience prévue hier au tribunal militaire a connu un autre renvoi pour le 23 décembre prochain, dans l'attente de la décision de la cour d'appel. Précisons que les avocats de Amougou Belinga et Eko Eko ayant fait appel suite au jugement avant dire droit (Add) prononcé par le juge le 11 Novembre dernier.
Affaire à suivre...