Actualités of Friday, 2 February 2018

Source: cameroon-info.net

SED: Sisiku Ayuk Tabe est bel et bien vivant (Officiel)

Le gouvernement a fait publier un démenti aux rumeurs qui annoncent l’assassinat des activistes Le gouvernement a fait publier un démenti aux rumeurs qui annoncent l’assassinat des activistes

Le gouvernement a fait publier un démenti pour tordre le cou aux rumeurs qui annoncent l’assassinat des activistes radicaux de la crise anglophone, arrêtés au Nigeria le 05 janvier 2018.

Où se trouvent les 47 partisans de l’indépendance des Régions anglophones du Cameroun arrêtés au cours d’une réunion secrète le 05 janvier 2018 à Abuja au Nigeria ? Pour certains de leurs proches, Ayuk Tabe, le président de la République fantôme d’Ambazonie et ses 46 compagnons ont été assassinés sur ordre du gouvernement camerounais. La décision des autorités militaires de refuser toutes rencontres entre les indépendantistes et leurs avocats ou leurs familles, tend à corroborer ce grave soupçon d’assassinat qui court sur les réseaux sociaux.

En réaction, le gouvernement à fait lire hier jeudi 01er février 2018, un démenti dans les journaux de la CRTV Radio, indiquant que tous les 47 sécessionnistes récemment extradés d’Abuja pour Yaoundé, sont bel et bien en vie.
«Ayuk Julius Tabe et ses 46 compagnons, sécessionnistes sont toujours entre les mains de la police judiciaire camerounaise… Les 47 suspects se portent très bien. Les enquêtes se déroulent dans le strict respect de la loi et des procédures. Et contrairement aux rumeurs qui circulent dans les réseaux sociaux, aucun des 47 sécessionnistes n’a subi la moindre violence.

Les autorités camerounaises mettent d’ailleurs en garde les auteurs et les colporteurs de ces rumeurs et indiquent que conformément à la règlementation en vigueur, ces personnes devront elles aussi répondre de leurs actes» a publié la CRTV Radio, avant de rappeler que les 47 sécessionnistes ont été récemment mis à la disposition de la justice camerounaise pas les autorités nigérianes dans le cadre de la coopération judiciaire et policière qui lient les deux pays.

Les 47 prévenus sont accusés d’actes terroristes perpétrés dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest et doivent de ce fait répondre de leurs crimes devant la justice camerounaise.