Dans un récent article publié par le Quotidien Mutations intitulé « Le Congrès Fantôme », l’attention est portée sur les enjeux et les défis auxquels est confronté le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) à l’approche de l’élection présidentielle. Alors que le président Paul Biya a dirigé le pays pendant près de quatre décennies, la question de sa succession suscite l’attention et l’incertitude tant au sein du parti que dans tout le pays.

Bien que le Président Biya n’ait pas encore officiellement désigné son successeur, le nom de son fils, Franck Biya, est régulièrement mentionné. Sa montée en puissance dans les cercles politiques et son rôle accru dans la politique camerounaise font de lui une figure incontournable. Cependant, les rivalités internes au parti pourraient marquer les mois à venir, alors que différentes factions luttent pour le contrôle du parti et la désignation du candidat présidentiel.

Pour anticiper les défis qui se poseront lors du départ du Président Biya, le RDPC a annoncé une tournée régionale du Secrétaire général du Comité central, accompagnée de séminaires de formation. Cette initiative est interprétée comme une tentative de préparation à la succession. Cependant, elle ravive également les tensions et les luttes intestines au sein du parti.

La préparation de la succession de Paul Biya est un sujet délicat et potentiellement explosif. Le RDPC semble conscient des défis qui l’attendent après près de 40 ans de règne présidentiel. Cependant, la question de la succession reste complexe et pourrait être marquée par des rivalités internes au parti.

L’avenir politique du Cameroun est en jeu, et les prochains mois promettent d’être chargés en intrigues et en événements politiques importants. La succession de Paul Biya représente un tournant politique crucial pour le pays.