La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) du Cameroun se poursuit avec les malheurs qu’elle engendre chaque jour ; des familles entières ne s’en relèvent pas jusque-là.

La crise dans ces localités du pays sème un chaos et une psychose totale. Beaucoup de personnes sont déjà mortes, d’autres sont blessées et un nombre très grand d’infrastructures a été détruit.

Les combattants séparatistes demandent depuis le début quelque chose que le gouvernement de Yaoundé n’est pas encore prêt à leur donner : la liberté de vivre indépendamment sans condition ni contrainte. Et si ça se trouve, il ne la leur accordera jamais.

Les leaders ambazoniens veulent avoir le plein pouvoir de diriger comme ils l’entendent les régions susmentionnées sans pouvoir avoir à faire avec les forces armées camerounaises.

No Pity ou les redoutables généraux (Field Marshall et d’autres encore) déjà éliminés par les soldats ne veulent partager le gâteau avec personne. Pas question.

Cette ambition donne place à des affrontements meurtriers entre les ambaboys et les corps habillés souvent déployés pour débusquer les fautifs dans la zone et maintenir la paix dans le NOSO.

Le web journaliste camerounais Michel Biem Tong informe sur les réseaux sociaux jeudi le 13 janvier 2023 qu’un nouveau face-à-face meurtrier a eu lieu et des hommes en sont décédés.

Le confrère écrit sur sa page Facebook : « Un chef traditionnel et son fils assassiné à Fungom (Ambazonie) ce 13 janvier 2023 par des milices Bororo ».

C’est une nouvelle qui risque de faire beaucoup de bruits dans le pays pendant plusieurs jours. On s’attend déjà à des représailles de la communauté touchée par cette tragédie.

Un chef traditionnel ne se fait pas éliminer comme cela sans conséquences. Toutes les sources annoncent une suite de l’affaire mouvementée.