• Le journal n'est pas dans les kiosques ce lundi
• Les employés sont en grève
• Ils réclament plusieurs mois de salaires impayés
Le Quotidien Mutations est absent des kiosques ce 18 octobre 2021. Plusieurs lecteurs, abonnés des plateformes digitales ( Facebook, Twitter...) du journal n'ont pas perçu la première de couverture de l'édition du journal qui devrait être imprimée ce jour. Il en est de même pour les téléspectateurs de certaines chaînes de télévision qui ont un rendez-vous quotidien avec la revue de la presse.
Pour comprendre les raisons de cette absence inhabituelle sur tous les supports de communication, l'on s'est rapproché de certains Reporters de l'organe de presse qui, sous couvert de l'anonymat, ont fait des révélations troublantes. " Le journal n'a pas été imprimé parce que le personnel a observé un mouvement de grève fondé sur certaines réclamations. Depuis le début de l'année, nous n'avons qu'obtenu trois mois de salaire. Parfois le salaire mensuel est payé en trois tranches sur plusieurs mois". Ces journalistes poursuivent,’’pour la rentrée scolaire, l'on nous a donné 1/3 de salaire après avoir perçu la dernière tranche du deuxième mois en juin. C'est de l'esclavage. Trop c’est trop. Au même moment, l'on sait que le DP a un nouveau nom de baptême : Monsieur 01 million car il vend systématiquement les grandes unes à un million FCFA. C'est connu dans la presse".
Le DP est aussi réputé faire des coups bas à ces chefs de rubrique sur certains de leurs avantages. D'ailleurs, il cumule le poste de Directeur de Publication et celui rédacteur en chef. Rien ne peut lui échapper dans le contenu du journal. Cet excès de pouvoir a provoqué plusieurs démissions depuis le début de l'année au rang celle de Madame Moussang, autrefois son bras armé pour combattre Priscille Moadougou aujourd'hui à Cameroon Tribune.
Pour éviter toute contestation, il a dû faire un réaménagement en déchargeant certaines têtes fortes des rubriques majeures du journal. Il préfère des jeunes sans grande expérience qui lui sont fidèles et veulent encore se faire un nom.