Le militant du MRC, Salomon Beas, a fermement critiqué la tendance à minimiser les efforts des acteurs politiques avant 2018 au Cameroun. Selon lui, la lutte politique n'a pas commencé en 2018, mais est le fruit d'engagements et de sacrifices considérables de nombreux précurseurs.
Beas a notamment rendu hommage à des figures comme Henriette Ekwe, Maximilienne NGO MBE et Maître Alice Kom, qu'il juge à tort "infiltrée" et "pion du régime". Il affirme que "certains ont donné de leur vie" pour la cause politique bien avant 2018.
Le militant a appelé à avoir "du respect envers ceux qui ont posé des actes qui ont permis à ce que nous puissions avoir un peu d'air aujourd'hui". Il considère qu'il ne s'agit pas de "faux profils", mais de "personnes bien identifiées" ayant contribué à préparer le terrain.
Cet hommage aux précurseurs intervient alors que certains semblent vouloir occulter leur rôle dans la lutte politique au Cameroun avant l'émergence de nouvelles générations d'activistes.