Invité de l’émission Canal Presse sur Canal 2, Sam Séverin Ango a tenu des propos qui ont suscité une vive polémique concernant la méthode de "correction" utilisée sur sa propre fille.
Dans un ton décontracté, il a révélé avoir emmené sa fille à la Police Judiciaire (PJ) de Yaoundé il y a quatre ans pour qu’elle subisse une forme de rééducation physique.
Une démarche que l’animateur politique considère comme ayant porté ses fruits, puisque, selon lui, sa fille a ensuite obtenu son probatoire et son baccalauréat, et poursuit actuellement des études en cycle BTS.
« Je l'avais emmenée à la PJ de Yaoundé pour qu'on la redresse, pour qu'on lui donne quelques coups. Et les deux années qui ont suivies, elle a eu le Probatoire et le Baccalauréat, et aujourd'hui elle est en cycle BTS », a expliqué Sam Séverin Ango, semblant minimiser l’impact de cette décision.
Il est allé jusqu'à qualifier l’incident de violence par machette sur la plante des pieds comme un "épiphénomène" sans gravité.
« C'est un petit truc à la machette sur la plante des pieds. En même temps, la plante des pieds, ce n’est pas gravissime », a-t-il ajouté, dédramatisant l’acte.
Ces déclarations ont provoqué une onde de choc, soulevant un débat sur les méthodes éducatives et la violence faite aux enfants. Pour beaucoup, la banalisation de ce type de violence, surtout venant d’une personnalité publique, est inacceptable.
Le discours de Sam Séverin Ango vient réanimer les débats autour des limites de l’autorité parentale et des formes de correction, alors que la société camerounaise reste divisée sur ces questions.