Il y a bien des choses qu'il faudrait revoir pour faire avancer le football camerounais. Samuel Eto'o Fils, président de la Fecafoot, ne s'en cache d'ailleurs pas.

L'ancien buteur de la sélection nationale a prononcé un discours lors de la cérémonie de lancement des ateliers de formation destinés aux clubs professionnels. Là-bas, le patron de la fédération a vidé son sac.

Aujourd'hui, a-t-il fait savoir, « en Afrique et particulièrement au Cameroun, les transferts de joueurs ne bénéficient pas assez aux clubs ». C'est une réalité dénoncée en effet par plusieurs observateurs du football.

« Vous ne trouverez pas un joueur vendu à 1 million d'euros, mais il sera revendu plus tard pour des dizaines de millions d'euros. Prenons l'exemple de Carlos Baleba. Cela illustre bien l'énorme manque à gagner pour nos clubs », insiste Samuel Eto'o Fils.

En fait, beaucoup de dirigeants sont entrés dans le football par passion, mais selon l'ancien buteur, il est crucial d'adopter une approche plus professionnelle et économique.

C'est pourquoi la Fédération internationale de football association (FIFA) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) « souhaitent vous fournir les outils nécessaires pour une gestion plus efficace et durable du football », promet-il.